« C’est une déclaration irréfléchie, voire un faux pas monumental ». Ce sont en ces termes que Arvin Boolell qualifie la déclaration du leader du Reform Party, Roshi Bhadain demandant à des députés de l’opposition de démissionner.
Face à la presse, ce samedi 3 octobre, le leader de l’opposition intervenait après une rencontre avec les leaders de l’opposition, Navin Ramgoolam, Xavier-Luc Duval et Paul Bérenger, qui eu lieu ce matin.
« C’est donner carte blanche à une personne qui n’a pas le soutien populaire. Plis ki 63 % elektora in rejet le PM ki la. Il n’y a aucune légitimité dans ses propos. Qu’il corrige son faux pas », souhaite Arvin Boolell.
Abordant la Contribution Sociale Généralisée (CSG), le leader de l’opposition souligne qu’il s’agit d’une « taxe additionnelle ». Ajouté au National Pension Fund, un « fardeau supplémentaire sur les contribuables », dit-il.
Autre sujet commenté : les compensations allouées aux victimes du Wakashio. Arvin Boolell dit qu’il veillera au grain en ce qui concerne les compensations accordées aux pêcheurs, plaisanciers entre autres. Il souhaite que « tout se fasse dans la transparence ».
« Pa kapav ki gouverman kouma dir aproprie li de larzan ki sa ban viktim de Wakashio bizin geyne. Zot ti promet pou donn ban peser Rs 10 200. Minis la pess in al koz ar ban peser ek li pe donn zot Rs 6 200. Pourtan, promes ti fer », déplore le leader de l’opposition.
Concernant la réouverture partielle des frontières, Arvin Boolell plaide que toutes les précautions nécessaires doivent être prises afin d’éviter une éventuelle résurgence de la pandémie de Covid-19 à Maurice.
Et d’ajouter qu’il aura une rencontre bientôt avec le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Maurice, le Dr Laurent Musango.
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