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Celia Pang : quand le gribouillis devient un art

Celia Pang : quand le gribouillis devient un art Doodle, l’univers de Celia Pang !
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Pang est une jeune artiste à suivre. Elle fait partie de ces rares Mauriciens à pratiquer le doodle (gribouillis ou gribouillage en français) comme un art. Cette Port-Louisienne a eu l’occasion d’exercer son talent sur le mur d’un nouvel hôtel et d’une université étrangère basée à Maurice. Désormais, Celia Pang veut gribouiller sur les meubles et les coussins, entre autres.

Le gribouillis prend un autre sens grâce à Celia Pang, 26 ans.  Cette graphiste de profession partage une nouvelle facette de son art sur les réseaux sociaux. Depuis novembre dernier, elle s’est lancée dans le doodle. Elle le pratique sur plusieurs supports, notamment des tasses et des chaussures. Toutefois, son doodle se veut différent de celui fait par un enfant en bas âge.

Les doodles se font sur plusieurs surfaces.
Les doodles se font sur plusieurs surfaces.

Celia Pang ne dessine pas inconsciemment. Ses mains se laissent guider par les images toutes tracées dans son imaginaire. Elle privilégie l’acrylique ou les feutres pour élaborer les formes. La jeune femme s’inspire de la nature et de la culture. « D’ailleurs, aussi loin que mes souvenirs remontent, je dessine depuis que je suis toute petite. Cette passion a été alimentée par les professeurs au collège. Ensuite, en fin du cycle secondaire, j’ai opté pour un degré en Graphic Design & Creative Advertising au Charles Telfair Institute (CTI), puis un PGD (Postgraduate Diploma) en 3D Development & Virtual Reality chez EON Reality », indique cette ancienne étudiante du Renganaden Seeneevassen SSS.

Pour notre interlocutrice, le doodle, synonyme de liberté, l’aide à combattre le stress. « Je vis au jour le jour et je profite au maximum de l’instant présent. Le doodle me permet donc de mieux m’exprimer », dit Celia. Actuellement, elle élabore des gribouillis sur les murs, les tasses et bientôt sur les coussins et les meubles. Elle partage ensuite ses œuvres sur sa page Facebook et Instagram. Dans la même foulée, Celia indique qu’elle s’est ainsi fait repérer par certaines entreprises. Un nouvel hôtel qui a récemment ouvert ses portes à Tamarin et une université étrangère dans le nord du pays l’ont approché.

Celia Pang

« Lors de la rencontre, le client me dit ce qu’il recherche et m’explique le concept du lieu. Suite à un échange d’idées, j’élabore un croquis. S’il est validé, je le transmets sur la surface dédiée, notamment un pan de mur ou plusieurs », dit-elle. Toutefois, reproduire ce croquis est une tâche complexe qui requiert de la patience et de la concentration.

« Chaque personne a un style. Je n’en ai pas. Je dessine les formes qui défilent dans mon imagination. Le doodle n’est pas abstrait, mais souvent, il a une forme qu’on ne peut expliquer. De ce fait, celui qui le contemple, l’interprète à sa façon », dit-elle. En sus de l’art, Celia Pang est fan de randonnées et aime cuisiner, notamment du poisson à la vapeur et la soupe de lentilles.

 

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