Frédéric Curé : «Je communiquerai tout changement de position à la presse»

La nomination de Frédéric Curé à la tête d’Airport Holdings Ltd, structure chapeautant l’aéroport international SSR, a également suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux. À l’instar de l’affaire Nabiihah Juman, de nombreux internautes s’interrogent sur le processus ayant mené à sa désignation, certains appelant même l’intéressé à emboîter le pas de la jeune femme en refusant le poste. Des publications et commentaires viraux sur les réseaux ont mis en avant le manque supposé de transparence et de concertation dans ce choix, alimentant un débat sur les critères retenus pour des fonctions aussi stratégiques.

Interrogé sur cette vague de critiques, Frédéric Curé a répondu qu’il communiquerait à la presse en cas de changement dans sa position. « Si évolution il y a, je m’exprimerai officiellement », a-t-il précisé, sans donner davantage de détails sur ses intentions. L’homme, dont la nomination a été confirmée par le gouvernement, assure qu’il n’a pas l’intention de se retirer, contrairement à ce que laissent entendre certaines rumeurs circulant en ligne. « Ce n’est pas le cas », tranche-t-il, balayant d’un revers de main l’hypothèse d’un refus imminent.

Sur les réseaux, plusieurs internautes estiment que l’Alliance du Changement prend le risque de creuser encore davantage la défiance d’une partie de la population en maintenant certaines nominations controversées. Pour d’autres, le parallèle avec Nabiihah Juman est inévitable : les deux affaires, bien que distinctes, nourrissent la perception d’un système de nominations largement influencé par des considérations politiques plutôt que par une stricte évaluation des compétences.

Si Frédéric Curé affirme vouloir rester concentré sur ses responsabilités, le climat ambiant reste tendu. La question qui se pose désormais est de savoir si cette polémique prendra de l’ampleur dans les jours à venir, à mesure que l’opinion publique et les réseaux sociaux continueront de scruter ses faits et gestes, tout comme ceux du gouvernement qui l’a nommé.