Economie

Additifs alimentaires : impératif de lire les étiquettes

Additifs alimentaires Avec des emballages plus sobres et le « sans-additifs », de nombreux produits sont à surveiller pour identifier les additifs à éviter impérativement.

Malgré l’engagement des industriels à se tourner vers le « clean-labelling », avec des emballages plus sobres et le « sans-additifs », de nombreux produits sont à surveiller pour identifier les additifs à éviter impérativement. Ils sont plus de 300 à être autorisés dans l’Union européenne.  

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Tous les additifs ne sont pas à mettre dans le même panier. Selon le classement de l’UFC Que choisir 87, à éviter ou peu recommandables, devraient soulever la méfiance des consommateurs. Pour ceux-ci, un faisceau d’études pointe des effets indésirables, en particulier chez les populations sensibles comme les enfants, qui parfois dépassent les doses journalières admissibles de consommation. Alors que les alertes se multiplient, les industriels veulent relever le défi du « sans-additifs ». Il faut savoir que les additifs servent à assurer la stabilité et la sécurité sanitaire des aliments. 

En revanche, certains industriels s’engagent à supprimer les plus controversés de leurs recettes. C’est le cas pour le dioxyde de titane, largement décrié jusqu’au gouvernement qui entend le bannir en France dans les produits alimentaires d’ici la fin de l’année. En juin dernier, le syndicat des confiseurs s’engageait de lui-même à ne plus utiliser cet additif, jusqu’ici couramment employé pour conférer un aspect brillant aux produits. Les distributeurs, eux, investissent ce nouveau créneau de consommation qu’est en train de devenir le « sans additifs ». 

Que Choisir a réalisé des comparaisons de produits de la même famille. Les résultats sont sans appel : certains industriels jouent le jeu et d’autres moins. En confiserie, Haribo se positionne comme meilleur élève que Jelly Belly. Les Dragibus d’Haribo respectent l’engagement des confiseurs d’employer plus de colorants naturels, à une exception près, puisqu’ils contiennent du bleu patenté V, classé orange dans son barème. D’autres bonbons comportent, eux, plusieurs colorants que classés rouge, comme des colorants azoïques, dont certains sont suspectés de favoriser l’hyperactivité chez les enfants. L’emploi de colorants douteux touche aussi le domaine des boissons sans alcool, comme les sirops. Ainsi, si certains sirops à la fraise ne contiennent aucun colorant et ou peu d’additif, d’autres tiennent leur couleur du E129 rouge allura AC, classé comme additif « à éviter » par Que Choisir. Pour le sirop menthe verte, c’est la tartrazine E102 qui apparaît sur l’étiquette, un colorant lui aussi classé comme additif « à éviter ».

Parmi les soupes instantanées, produits hautement transformés, les additifs foisonnent en véritables cocktails. Certaines nouilles  peuvent incorporer 14 additifs dans leur recette, dont deux classés rouge et cinq orange, comme les glutamates ou des additifs pouvant contenir des nanoparticules. 

En attendant les nouveaux règlements en attente, il convient aux consommateurs d’être plus vigilants par rapport aux additifs.

 

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