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Accession au poste de PM - Pravind Jugnauth: «La question ne se pose pas»

Le leader du MSM estime qu’il y a « beaucoup de spéculations » entourant son éventuelle accession au poste de Premier ministre. Pour lui, « la question ne se pose pas ». Le nouveau Grand argentier tenait une conférence de presse samedi au Sun Trust. « Soulagement. » C’est ce que dit ressentir Pravind Jugnauth, trois jours après avoir obtenu gain de cause en appel dans l’affaire MedPoint. Face à la presse samedi (voir plus loin), il a été confronté aux rumeurs voulant qu’il accède au poste de Premier ministre dans le court ou le moyen terme. « La question ne se pose pas », a-t-il répondu. À une autre question, il a indiqué qu’il va « gérer les bisbilles » au sein du MSM. Sur son retour au ministère des Finances, Pravind Jugnauth a expliqué qu’il entamerait les consultations nécessaires en vue de la présentation du prochain budget. Il a ajouté qu’aucune date n’a encore été arrêtée. « Beaucoup de défis m’attendent. Il faut traduire dans les faits les engagements pris auprès de la population », devait indiquer le grand argentier, qui précise être conscient qu’il y a « beaucoup d’attentes ». Revenant sur le jugement, Pravind Jugnauth a précisé que la Cour suprême « est venue démontrer que les magistrats étaient dans le faux ». Les juges, selon le leader du MSM, « ont fait la distinction » entre les intérêts de sa sœur Shalini Malhotra et ceux de la compagnie gérant la clinique MedPoint. « Le Directeur des poursuites publiques étudie actuellement le jugement et déterminera la marche à suivre », a-t-il expliqué. Pravind Jugnauth a indiqué qu’il n’a « jamais rien eu » à se reprocher sur le dossier MedPoint. Il a rappelé que l’appel d’offres a été lancé par Rajesh Jeetah, alors ministre de la Santé. « Le MSM ne faisait pas encore partie du gouvernement », a-t-il déclaré.

À l’heure des questions

Une accession au poste de Premier ministre est souvent évoquée. N’auriez-vous pas souhaité passer par une élection avant ? Je suis très content de la confiance qu’autant de personnes placent en moi. Cela m’encourage, mais pour moi, la question ne se pose pas. Il y a un Premier ministre que je soutiens à 100 %. Mon équipe aussi. Je ne ferai pas de spéculations. Est-ce que la Prevention of Corruption Act, que vous aviez un temps critiquée, doit être amendée ? Je n’ai, à aucun moment, critiqué cette loi. J’ai dénoncé les machinations montées contre moi à l’époque. En fait, si le MSM était resté au gouvernement, il n’y aurait pas eu toute cette affaire. Maintenant, il y a eu un jugement de la Cour suprême interprétant l’aspect de conflit d’intérêts. Des avocats utilisent cette loi au quotidien, tout comme le bureau de l’Attorney General ou encore celui du DPP. Si tous estiment qu’il faut amender la loi, alors il faudra passer par les procédures appropriées. Le budget sera-t-il présenté avant le 1er juillet ? Évidemment ! C’est le délai prescrit par la loi. Cependant, je ne veux pas me prononcer sur une date. J’ai besoin de temps pour travailler sur les mesures et les secteurs prioritaires. Y a-t-il quelque chose qui vous tient à cœur ? Il y en a beaucoup. Je veux donner le maximum pour que le pays progresse. Nous avons un devoir envers la population. Allez-vous poursuivre des consultations dans le cadre du budget ? Il y en aura. Il ne faut pas oublier que le Premier ministre en a déjà fait quelques-unes. Je ne vais pas recommencer ce qui a été fait. Je veux avoir du temps pour d’autres consultations, en particulier avec les ministres. J’ai déjà quelques idées. Comment allez-vous géré les querelles au sein du MSM ? Il y a des bisbilles et il faut savoir comment les gérer. Nous allons le faire. Le nom de Shakil Fakeermahamod a été cité dans un scandale lié à l’offshore mauricien. N’avait-il pas intégré le MSM ? J’ai lu cela dans les journaux et je n’ai pas plus d’informations. Cette personne avait, effectivement, adhéré au MSM, mais il n’a pas été actif pendant un temps. Cela dit, d’un point de vue général, toute personne doit répondre devant la justice au cas échéant, qu’elle soit membre du MSM ou pas. N’y a-t-il pas eu une enquête sur Raj Dayal et Vishnu Lutchmeenaraidoo ? J’en suis un parfait exemple. À aucun moment, il n’y a eu de pression.
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