Forest-Side : mordu par un chien errant, un retraité terrassé par une crise cardiaque

Un drame s’est produit à Forest-Side, dans la matinée du vendredi. Jean Marc Pierre Louis, un retraité de 66 ans, a été mordu au poignet par un chien errant. Quelques minutes après, il est décédé. L’autopsie a conclu à un infarctus du myocarde (crise cardiaque). Son épouse, bouleversée, revient sur les circonstances de ce matin tragique.

C’est vers 7 h 15 que Jean Marc Pierre Louis est sorti de chez lui pour monter en voiture, avec son chien, comme à son habitude. Diabétique et affaibli par une ancienne blessure au pied, il avait besoin d’assistance. « Ce matin-là, comme tous les jours, il a mis notre petit chien en laisse et il l’a emmené jusqu’à la voiture », explique son épouse.

Puis, tout a basculé en quelques secondes. « Tout d’un coup, une meute de chiens errants a surgi. Ils ont attaqué notre chien. Mon mari a voulu intervenir et c’est là qu’un des chiens l’a mordu violemment à la main droite. J’ai entendu aboyer et je suis allée voir. Il y avait une douzaine de chiens, ça aboyait dans tous les sens », dit-elle.

Encore sous le choc, elle poursuit : « Il n’est pas tombé tout de suite. Il s’est juste assis, abasourdi. Je l’ai aidé à rentrer. Il a mis presque 15 à 20 minutes pour rejoindre le garage. Je l’ai fait asseoir, je lui ai donné un peu d’Eau de Mélisse des Carmes Boyer. Il en a pris une gorgée… puis une deuxième… et là, il a poussé son dernier soupir. »

Pour cette épouse en deuil, la morsure a provoqué un choc brutal qui aurait déclenché la crise cardiaque fatale. « Ce n’est pas la première fois qu’on signale ces chiens. Il y a eu des plaintes dans le voisinage. Tout le monde dit que ce sont des chiens errants, mais certains sont nourris dans une maison des environs », dénonce-t-elle.

La situation inquiète les habitants de la rue Henri Robert. « Il y a des enfants, des personnes âgées, des travailleurs qui passent là tous les jours. Traverser cette rue devient dangereux. La police est déjà au courant, il y a eu plusieurs plaintes », ajoute-t-elle. 

L’enquête se poursuit.