L’Adsu arrête la tenancière d’un laboratoire de drogue synthétique

L’Anti-Drug & Smuggling Unit (Adsu) d’Abercrombie a perquisitionné la demeure d’une habitante de Pailles Road, à Grande-Rivière-Nord-Ouest, le jeudi 14 août. Elle a démantelé un réseau de drogue de synthèse qui alimentait la capitale et ses environs.

Vers 14 h 15, jeudi, l’escouade dirigée par l’inspecteur Lepois, sous la supervision de l’assistant-surintendant Azmi Rohomutally, a débarqué chez Marie Stéphanie Diana Bundhoo-Lafoudre. Cette femme de 41 ans était la cible des policiers.

Sa maison et ses moindres mouvements étaient sous surveillance. En perquisitionnant la maison, les policiers ont découvert un laboratoire clandestin pour la fabrication de drogue de synthèse. Les agents ont saisi de l’huile de cannabis.

Drogue de synthèse d’une forte pureté

886 g de drogue de synthèse, dont des granules d’une forte pureté, étaient dissimulés dans un réfrigérateur. 482 papiers imbibés de drogue de synthèse étaient déjà découpés pour être mis en vente. Les enquêteurs ont aussi saisi 69 feuilles de papier A4 imbibées de drogue de synthèse.

Selon la brigade antidrogue, la valeur marchande de la drogue de synthèse saisie est évaluée à Rs 14 millions. Lors de cette descente, l’Adsu a également mis la main sur Rs 201 875, soupçonnées de provenir du commerce de stupéfiants.

À la suite de cette saisie, l’occupante de la maison, Marie Stéphanie Diana Bundhoo-Lafoudre a été arrêtée. Elle répond d’une accusation provisoire de « drug dealing: possession of synthetic cannabinoids with aggravating circumstances with an averment of trafficking » et de « money laundering » devant le tribunal de Port-Louis. La police a objecté à sa libération et elle est en détention en cellule policière.