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Amnesty dénonce le "génocide" à Gaza sur la vasque Olympique

Un message disant « Stop au génocide à Gaza » est projeté sur le chaudron olympique de Paris 2024, conçu par le designer français Mathieu Lehanneur, alors qu’il survole les jardins des Tuileries lors d’une action menée par Amnesty International, à Paris, le 26 juillet 2025. (Photo : Hugo MATHY / AFP)

Amnesty International a projeté samedi soir un message géant "Stop Génocide à Gaza" sur la vasque olympique, afin de "rappeler le sort tragique des populations civiles" dans le territoire palestinien, à l'occasion du premier anniversaire des Jeux de Paris.

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Projeté au laser depuis un immeuble de la rue de Rivoli, le slogan - d'une trentaine de mètres de haut, selon l'ONG - s'est affiché peu après 22H30 sur le ballon de la célèbre vasque, suspendu dans le ciel de la capitale française, sous le regard interloqué des spectateurs et officiels présents, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Il y a un an, le monde célébrait à Paris la fête olympique et paralympique mondiale, qui réunissait dans un même élan tous les athlètes de toutes les nations, au nom du même idéal affiché par la Charte Olympique dans son tout premier article, à savoir construire un monde pacifique et meilleur", affirme Anne Savinel-Barras, présidente d’Amnesty International France, dans un communiqué.

"Le monde ne peut plus se contenter d’observer, impassible à cette négation du principe même d’humanité. Nous sommes là pour dire toujours, le plus haut et le plus fort possible, que le droit international est notre seule boussole, et que le génocide en cours à Gaza doit cesser immédiatement", a-t-elle ajouté.

Amnesty International a projeté samedi soir un message géant "Stop Génocide à Gaza" sur la vasque olympique, afin de "rappeler le sort tragique des populations civiles" dans le territoire palestinien, à l'occasion du premier anniversaire des Jeux de Paris.

Projeté au laser depuis un immeuble de la rue de Rivoli, le slogan - d'une trentaine de mètres de haut, selon l'ONG - s'est affiché peu après 22H30 sur le ballon de la célèbre vasque, suspendu dans le ciel de la capitale française, sous le regard interloqué des spectateurs et officiels présents, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Il y a un an, le monde célébrait à Paris la fête olympique et paralympique mondiale, qui réunissait dans un même élan tous les athlètes de toutes les nations, au nom du même idéal affiché par la Charte Olympique dans son tout premier article, à savoir construire un monde pacifique et meilleur", affirme Anne Savinel-Barras, présidente d’Amnesty International France, dans un communiqué.

"Le monde ne peut plus se contenter d’observer, impassible à cette négation du principe même d’humanité. Nous sommes là pour dire toujours, le plus haut et le plus fort possible, que le droit international est notre seule boussole, et que le génocide en cours à Gaza doit cesser immédiatement", a-t-elle ajouté.

"Israël utilise de façon continue la famine comme méthode de guerre, ce qui constitue un crime de guerre", réaffirme l'ONG, demandant à la France de "passer des mots à l'action".

La France, qui a annoncé jeudi sa décision de reconnaître l'Etat de Palestine peu avant une conférence à l'ONU la semaine prochaine, "doit agir (...) pour que les Etats réunis prennent en urgence des mesures concrètes pour mettre fin au génocide", ajoute Amnesty.

Des ONG, mais aussi des chefs d'Etat et de gouvernement comme le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, l'Espagnol Pedro Sanchez ou le Turc Recep Tayyip Erdogan, accusent Israël de génocide à Gaza. Israël rejette ces accusations.

Israël mène depuis plus de 21 mois une offensive militaire en représailles à l'attaque lancée sur son sol par le mouvement palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait 1 219 morts côté israélien, en  majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

La riposte israélienne a fait plus de 59.000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Des agences onusiennes et plusieurs ONG ont alerté ces derniers jours sur un risque imminent de famine à Gaza, dévasté par les bombardements et soumis depuis mars à un blocus humanitaire strict. Ce blocus a entraîné de graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité et n'a été que très partiellement assoupli fin mai.

© Agence France-Presse

"Israël utilise de façon continue la famine comme méthode de guerre, ce qui constitue un crime de guerre", réaffirme l'ONG, demandant à la France de "passer des mots à l'action".

La France, qui a annoncé jeudi sa décision de reconnaître l'Etat de Palestine peu avant une conférence à l'ONU la semaine prochaine, "doit agir (...) pour que les Etats réunis prennent en urgence des mesures concrètes pour mettre fin au génocide", ajoute Amnesty.

Des ONG, mais aussi des chefs d'Etat et de gouvernement comme le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, l'Espagnol Pedro Sanchez ou le Turc Recep Tayyip Erdogan, accusent Israël de génocide à Gaza. Israël rejette ces accusations.

Israël mène depuis plus de 21 mois une offensive militaire en représailles à l'attaque lancée sur son sol par le mouvement palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait 1 219 morts côté israélien, en  majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

La riposte israélienne a fait plus de 59.000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Des agences onusiennes et plusieurs ONG ont alerté ces derniers jours sur un risque imminent de famine à Gaza, dévasté par les bombardements et soumis depuis mars à un blocus humanitaire strict. Ce blocus a entraîné de graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité et n'a été que très partiellement assoupli fin mai.
 

 

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