Dans le cadre d’une enquête portant sur un vol d’oiseaux de compagnie, les policiers ont arrêté le coupable, un habitant de Bois-Marchand. Celui-ci pensait toucher le pactole en revendant les animaux, mais, au final, il se retrouve derrière les barreaux. Le propriétaire des oiseaux est soulagé.
Salim (prénom fictif), un habitant de Calebasses, qui voue une passion pour les oiseaux, a une paire de perruches alexandre et trois cateaux vertes.
Tous vivent dans des cages dans sa cour et leur propriétaire a toujours pensé qu’ils y étaient en sécurité. Mais, il a vite déchanté quand, le vendredi 23 octobre, il a constaté avec effroi que tous les oiseaux, d’une valeur de Rs 175 000, avaient disparu. « Ban zoizo la pas ti dans zot lakaz, pas ti ena cadena, ti ena zis ene crochet », explique Salim.
Paniqué, il s’est rendu à la station de police de Pamplemousses pour porter plainte. « Quand mo ban zoizo ine perdi, mo moral ti a zero », a-t-il confié.
Il avait perdu espoir de retrouver ses oiseaux, mais c’était sans compter sur la sagacité des hommes du sergent Forod. Grâce à des renseignements obtenus sur le terrain, ils ont pu retracer le présumé voleur d’oiseaux, un certain Jean Christopher H., qui réside à cité Bois-Marchand. Le lundi 26 octobre, quand ils se sont rendus sur place pour appréhender le coupable, ce dernier a pris la fuite à leur vue. Mais il a été vite appréhendé par les policiers qui se sont lancés à ses trousses.
Lors de son interrogatoire, le voleur âgé de 37 ans est passé aux aveux, avant de présenter ses excuses pour son forfait. Il a ensuite divulgué aux enquêteurs les noms des deux personnes à qui il a vendu les oiseaux. Il s’agit de Mohammad Atta Ullah B., un habitant de Plaine-Verte, qui possède un commerce spécialisé dans la vente d’animaux de compagnie. Interrogé par les limiers de la CID de Pamplemousses, sous la supervision de l’inspecteur Rambarran, le commerçant a avoué avoir acheté la paire de perruches alexandre à Jean Christopher H. Le lendemain, soit le mardi 27 octobre, le deuxième client du voleur est tombé dans les filets de la police. Il s’agit d’un dénommé Joseph, un habitant de Solitude, qui a reconnu avoir acheté les trois cateaux vertes contre une somme de Rs 5 000. Les deux hommes ont remis les oiseaux aux policiers qui les ont rendus à leur propriétaire. Ce dernier est aujourd’hui un homme heureux.
« Depi peti mo ena sa ban zoizo la. Kan la police inn retour mwa tous le cinq, mone met zot dan lakaz avek zot manzer. Zot ti pe faim », relate Salim. Il tient à saluer l’énorme travail abattu par les hommes du sergent Forod. « Ban CID ine faire ene travay formidab, mo pas ti croire mo ti pou retrouve zot », a-t-il déclaré.
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