Trois cents étudiants bénéficieront du « SBM Scholarship Scheme ». La 9e édition a été lancée jeudi en présence de Kee Chong Li Kwong Wing, président de la SBM Holdings, de Basdeo Rajee, président de la State Bank of Mauritius et Komal Gujadhur, responsable CSR. Cela a été l’occasion de présenter le nouveau directeur Andrew Bainbridge.
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Lancé en 2010, le SBM Scholarship Scheme a financé les études de 2 250 jeunes. Selon Basdeo Rajee, plus de 1 500 bénéficiaires sont aujourd’hui diplômés et 75 % d’entre eux ont un travail. Si en 2010 il était question de 57 bourses d’études, à ce jour, la State Bank of Mauritius (SBM) offre 300 bourses. Cinquante étudiants rodriguais et handicapés sont concernés.
Kee Chong Li Kwong Wing a expliqué que la bourse d’études est « le cœur du programme Corporate Social Responsibility (CSR) de la SBM ». Il a fait comprendre que la banque veut aider ceux qui ne peuvent pas financer leurs études, car « l’éducation est la clé de l’avancement du pays ».
Cette bourse permet aux jeunes de moins de 25 ans de poursuivre leurs études dans les universités du pays. Les formulaires, disponibles dans les branches de la SBM, ont été mises en ligne ce vendredi 9 février.
Les étudiants doivent respecter certains critères. Ils doivent avoir des résultats satisfaisants, provenir d’une famille à faibles ou modestes revenus. Ils ne doivent pas non plus être détenteurs d’autres bourses. Ils faut qu’ils soient de nationalité mauricienne et qu’ils vivent à Maurice.
Critères
Leurs parents ne doivent pas être des employés de la SBM. Les jeunes doivent choisir des programmes d’études offerts par les universités du pays et les polytechniques ou le Mauritius Institute of Training and Development. Leurs demandes seront examinées et les boursiers seront connus en juillet et août.
Jeudi, le nouveau directeur de la SBM, Andrew Bainbridge, a aussi été présenté à l’assistance. Il a expliqué que sa philosophie est de faire le plus simple possible et de rester collé aux besoins de la clientèle, tout en facilitant leurs opérations.
« J’ai parcouru le système CSR des banques dans une vingtaine de pays et celui de la SBM est le meilleur à mon avis », affirme le nouveau directeur. Il dit qu’il faut générer des revenus pour pouvoir soutenir des activités comme les bourses d’études. « Nous voulons aussi recruter les talents, pas en quantité mais en qualité », a-t-il précisé.
Quant à Kee Chong Li Kwong Wing, Chairman de la SBM Holdings, il a indiqué que la banque a pleinement exploité le marché local et qu’elle se tourne maintenant vers le Kenya, les Seychelles et l’Inde. Le groupe a pris possession de deux banques au Kenya. Le digital banking est aussi un projet en chantier.
Ces anciens bénéficiaires devenus des professionnels
Quatre anciens bénéficiaires étaient présents jeudi pour faire des témoignages. Ils sont aujourd’hui des professionnels dans plusieurs domaines et cela, grâce à l’aide de la SBM.
- Phil Auriant, bénéficiaire en 2014
Il travaille pour une organisation non gouvernementale (ONG) de la région. « Après mon parcours secondaire au Forest Side State Secondary School, j’ai obtenu de bons résultats, mais ma famille ne pouvait pas financer mes études supérieures. La bourse m’a permis d’étudier les Sciences politiques. Aujourd’hui je travaille pour une ONG. J’aide aussi les enfants défavorisés de ma localité. »
- Yushreena Emamally bénéficiaire en 2011
Cette ancienne élève du Queen Elizabeth College a étudié le Chemical Engineering. « Mes parents ont eu des soucis financiers et j’ai fait une demande de bourse. Aujourd’hui je me spécialise dans la météorologie. Je suis une professionnelle. »
- Madusha Bahadoor Project Engineer dans une usine
« Notre situation financière n’était pas au mieux. Toutes les portes se fermaient. Seule la SBM nous a aidés. Je suis très reconnaissante envers la direction de la banque. J’ai accompli mon rêve. Je suis tombée sur une annonce au hasard dans un journal dominical et j’ai envoyé ma demande. »
- Vaghish Mangur un des premiers bénéficiaires en 2010
Son frère et lui ont reçu une bourse. Vaghish Mangur est aujourd’hui médecin. « Mon père travaille dans un établissement sucrier et ma mère est femme au foyer. Mon père finançait déjà les études de médecine de ma sœur. Sans cette bourse, j’aurais été incapable d’accomplir mon rêve. Aujourd’hui, il y a deux médecins et un ingénieur dans la famille. » Pour poursuivre ses études en France, le jeune homme a mis sur pied un projet de culture de tomates.
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