
À Sébastopol, une jeune maman vit l’enfer. Depuis le samedi 8 juin 2025, Rameshwaree, mère d’un nouveau-né, n’a plus accès à l’eau potable. Malgré ses appels répétés à la Central Water Authority (CWA), aucun camion-citerne ne lui a été envoyé. Et ce, alors qu’elle s’occupe seule de son bébé d’à peine un mois.
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« Mo pa finn mem kapav baign mo zanfan. Pa kapav kwi », confie-t-elle. Sa voix est tremblante, mais sa colère est sourde. Rameshwaree ne cache plus son désespoir. Sans eau courante, elle dit vivre dans des conditions indignes d’un pays moderne. L’absence d’eau dans sa maison, la pousse à bout. « Je dois demander de l’aide partout. Tous les jours je rappelle la CWA. On me dit qu’on va faire une enquête. Mais une enquête ne remplace pas l’eau que je dois utiliser pour mon bébé. »
Déjà en décembre 2024, alors enceinte de cinq mois, elle avait connu trois jours de coupure. Là encore, elle avait alerté la CWA, sans obtenir de réponse satisfaisante. Et depuis le passage du cyclone Belal en début d’année, les interruptions sont devenues récurrentes, sans solution durable malgré ses nombreuses plaintes. Sur toutes ses réclamations, un seul camion-citerne aurait été envoyé.
« Nous sommes en 2025. Est-ce normal de supplier pour avoir de l’eau ? » demande Rameshwaree. Ne sachant plus vers qui se tourner, elle a décidé d’alerter l’équipe d’Explik Ou Ka de Radio Plus. Elle a transmis toutes les références de ses plaintes. « Mo fatige. Mo pa kapav kontigne koumsa », dit-elle. « Mo finn avoy bann referans bann lamem. Zot dir mwa ‘fer lanket’. Mo finn fatige », dit-elle.

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