Retraite forcée - révision judiciaire : Roshan Kokil se heurte à trois objections 

Hier, lundi 21 novembre, la Disciplined Forces Service Commission, le CP Anil Kumar Dip et l’ancien CP Khemraj Servansing, cité comme codéfendeur, ont déposé leurs objections à la demande de révision judiciaire de l’ex-ASP Kokil. Ils estiment qu’il n’a pas de « arguable case ».

L’ancien assistant surintendant de police (ASP) Roshan Kokil conteste, par le biais d’une demande de révision judiciaire, la décision de la Disciplined Forces Service Commission (DFSC) et du commissaire de police (CP) Anil Kumar Dip de le mettre à la retraite. Hier ces derniers, et l’ancien CP Khemraj Servansing, cité comme codéfendeur, ont objecté à sa requête. Ils sont d’avis que la demande de l’ex-haut gradé ne révèle d’aucun « arguable case » et qu’elle doit être rejetée. 

La DFSC soutient que la demande de l’ancien haut gradé est erronée et mal-fondée. Et que la procédure de prise de décision adoptée par la DFSC était conforme à l’article 37 des Disciplined Forces Service Commission Regulations. Le CP Dip et son prédécesseur Khemraj Servansing, par le biais de l’avoué Jaykar Gujadhur, Senior Attorney, évoquent eux aussi le fait que l’action de l’ex-ASP Roshan Kokil est erronée.

L’ex-ASP Roshan Kokil estime sa mise à la retraite, qui lui a été communiquée dans une correspondance datée du 21 octobre 2022, illégale et contraire à ses attentes légitimes. Il a été poussé à prendre sa retraite dans le sillage de l’enquête sur  les vidéos d’actes de brutalité policière allégués.     

Sa demande, rédigée par l’avoué Preetam Chuttoo, est dirigée contre la DFSC et le CP. En sus de Khemraj Servansing, trois autres policiers, Angelo Dieudonne, Ravindranath Ajodha et Reza Nanhuck, sont cités en tant que codéfendeurs. Ces derniers ont informé la Cour qu’ils respecteront sa décision. Les débats entourant les objections de la DFSC, du CP et de Khemraj Servansing seront fixés à une date ultérieure.