Réouverture partielle des frontières - Dr Nand Pyndiah, virologue : «Il y aura une épidémie uniquement s’il y a relâchement»

Ce jeudi 1er octobre a vu la réouverture partielle des frontières de Maurice. À quels risques s’expose ainsi le pays, d’un point de vue sanitaire ? Le virologue Nand Pyndiah explique.

Nous avons démarré avec la réouverture partielle des frontières le 1er octobre. A-t-on des raisons de s’inquiéter ?

Je pense que les Mauriciens se débrouillent très bien. Quand vous roulez ou marchez sur les routes, tout le monde porte son masque. Dans les grandes surfaces, on s’assure que vous portez les masques aussi. C’est très bien. Tant que nous respectons ces règles, que nous continuons à maintenir le social distancing quand nous faisons la queue, par exemple, ça devrait aller. Nous ne sommes pas comme en Angleterre, où les gens ne veulent pas porter de masque. C’est quand même incroyable, ces gens-là. Et puis, le système de contact tracing du Dr Gujadhur (NdLR : l’ancien chef des services de santé, récemment retraité) est formidable. J’ai travaillé avec lui dans le passé pour la rougeole. Le seul problème potentiel, c’est de savoir si les gens voudront payer pour aller en quarantaine. Pour les précautions sanitaires, les Mauriciens sont assez éduqués. Il n’y a que les pays riches qui ne veulent pas suivre les règles.

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