Trois personnes ont péri noyées au Souffleur, un endroit réputé très dangereux. Malgré les panneaux de prévention, certaines personnes font fi des consignes. Comment éviter d’autres drames à l’avenir ? Quel est le rôle des autorités ? Est-ce que les membres du public doivent être plus responsables et vigilants ? La parole à nos concitoyens.
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Vishal : 42 ans, travaille dans la finance, D’Epinay
« Je pense qu’il faut bannir l’accès à certains endroits jugés dangereux. Il faudrait peut-être installer des barrières et placer des vigiles. Ensuite, les policiers devraient faire régulièrement des patrouilles pour vérifier que la loi est respectée, car malheureusement il y a toujours des personnes qui n’en font qu’à leur tête ».
Vikash Madhub : 52 ans, Camp de Masque Pavé, contrôleur d’autobus
« Il est fort dommage que ces jeunes soient allés nager dans cet endroit réputé dangereux. Je compatis avec ceux qui ont perdu leurs enfants dans de telles circonstances. Les autorités, quant à elles, peuvent placer des cordes pour interdire l’accès, car il y aura toujours des téméraires ».
Salmaan Utim : 25 ans, assistant marketing, de Curepipe
« À mon avis, les Mauriciens ont intérêt à apprendre qu’il ne faut jamais défier la nature. Ensuite, les autorités doivent se montrer plus sévères dans les zones où la baignade est dangereuse ».
Marie-Michelle : 34 ans, femme au foyer, habitante de Flacq
« Ce n’est pas la première fois que des personnes perdent la vie au Souffleur. Maintenant, je pense que les autorités doivent carrément interdire les baignades là-bas, car il y a des individus qui sont inconscients, malgré les panneaux d’indication ».
Hansraj Jaunky : 33 ans, homme d’affaires de Mont-Ida
« Au Souffleur, tout le monde connait que la mer est dangereuse. Qu’il soit bon nageur ou pas, quand il y a des indications que c’est dangereux, un individu doit prendre ses responsabilités. Il ne doit pas mettre sa vie en danger. Toutefois, c’est triste pour une famille de perdre des proches ».
Shaheer Soobratty : 19 ans, cuisinier de Vallée-des-Prêtres
« Quand il est stipulé que la baignade est dangereuse, la personne qui décide de braver les interdits le fait à ses risques et périls. Malheureusement, quand le drame survient, ce sont les proches qui souffrent. Je pense qu’il faut réfléchir. Aller à l’aventure et tenter de nouvelles choses c’est bien, mais pas au risque de votre vie ».
Keshavee Chinnapyel : 20 ans, étudiant de Curepipe
« C’est simple, pour éviter les noyades, il faut éviter les places dangereuses, prendre des risques inutiles et respecter les consignes de sécurité. Je pense qu’avant d'aller nager, il faut se renseigner sur les courants et les éventuelles houles, etc. ».
Samayrah : 23 ans, travaille pour elle, habitante de Vacoas
« Quand les gens ne comprennent pas, il faut appliquer la loi. Par exemple, là où la baignade est interdite, les officiers de la National Coast Guard doivent être sur place. Maler pena loder ».
Eilenna Bénard : 24 ans, Floréal, secrétaire dactylographe
« Selon moi, afin que ces incidents ne se reproduisent pas, il faut penser à installer de grandes barrières de sécurité comme dans les hôtels. On pourrait aussi placer des caméras. Ensuite, c’est aux citoyens de faire preuve de responsabilité ».
Ghemima Dowlutta : 23 ans, étudiante de Palma
« Je ne souhaite pas m’aventurer pour désigner les coupables, mais j’espère que ces drames servent de leçon. Quant à interdire des endroits dangereux, c’est dommage de le faire à cause de quelques inconscients. Je pense qu’il faut éduquer les jeunes et introduire des formations de secourisme et de natation. Nous vivons sur une île et il est impératif de savoir nager ».
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