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Me Yousuf Mohamed: «Les policiers n’ont même pas découvert “enn fizi zouzou” chez Shakeel»

La perquisition au domicile de Shakeel Mohamed à Calebasses a pris fin vers 14 heures [Photo Waren Marie]
Me Yousuf Mohamed, dans une déclaration à Radio Plus lundi après-midi 23 novembre, affirme que la police n’a rien retrouvé lors d’une perquisition à Calebasses au domicile de son fils Shakeel, en état d’arrestation dans l’affaire Gorah-Issac. « Kan enn dimunn pa gard zarm, pa trempe dan zarm, pa pou gagne mem. Kontinye fouiller otan ki zot oule ! » lance Me Yousuf Mohamed alors que des policiers perquisitionnaient la maison de son fils à Shakeel Mohamed. Selon Me Yousuf Mohamed (Senior Counsel), la police était munie d’un mandat de perquisition visant à trouver des armes chez son fils. Il affirme qu’elle n’obtiendra rien, car « Shakeel Mohamed n’a pas jamais possédé une arme dans sa vie » : [blockquote]« Il ne détient même pas un port d’arme. Il aurait pu l’obtenir depuis longtemps, car il était ministre. Mais il ne l’a pas fait »[/blockquote] Me Yousuf Mohamed affirme que les policiers étaient équipés de détecteurs de métaux lors de cet exercice. Selon lui, ils ont passé au peigne fin toutes les chambres de la maison de son fils, de même que la cour : « Ils n’ont rien vu. “Mem pas enn enn ti zouzou zanfan kom fizi.” » Me Yousuf Mohamed rappelle qu’un exercice similaire avait eu lieu à l’époque dans un autre domicile de son fils à Flic-en-Flac et que rien d’incriminant n’avait été découvert. Shakeel Mohamed, député du no 3 et chef de file du PTr à l’Assemblée nationale, est en état d’arrestation depuis la mi-journée lundi 23 novembre après sa convocation par le Central CID dans l’affaire Gorah Issac. Une convocation qui fait suite à la réouverture de l’enquête sur la fusillade ayant fait trois morts à la rue Gorah-Issac le 26 octobre 1996 à Plaine-Verte. Réouverture de l’enquête après une déposition le 9 novembre de Swaleha Joomun, veuve de Babal Joomun, une des victimes de cette fusillade. Elle avait balancé sept noms au Central CID. En présence de son avocat Me Vikash Teeluckdharry, Swaleha Joomun avait remis des coupures de presse et une clé USB aux enquêteurs du Central CID. La fusillade de la rue Gorah-Issac, survenue à la veille des municipales de 1996, avait fait trois morts : Babal Joomun, Zulfeekar Bheeky et Yousuf Moorad qui étaient des activistes de l’alliance PTr-MMM à cette époque.
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