
Le rapport « État du climat en Afrique » de l’Organisation météorologique mondiale, publié cette semaine, met en lumière les phénomènes météorologiques extrêmes qui affectent le bassin du sud-ouest de l’océan Indien. Maurice – qui est un des collaborateurs à l’élaboration de ce rapport - est mentionné.
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13 systèmes tropicaux
Le bassin du sud-ouest de l’océan Indien a connu d’importants phénomènes météorologiques extrêmes en 2024, en particulier les cyclones tropicaux Belal (janvier), Gamane (mars) et Chido (décembre), ainsi qu’un certain nombre de fortes tempêtes tropicales, accompagnées de précipitations abondantes et de crues. En 2024, 13 systèmes tropicaux ont atteint au moins l’intensité d’une tempête tropicale dans la région. Neuf d’entre eux se sont avérés appartenir à la catégorie des cyclones tropicaux, et quatre ont été classés comme intenses. Parmi ces 13 systèmes, 9 ont également eu des incidences sur les terres habitées.
0,86 °C
En Afrique, la température moyenne de 2024 a dépassé d’environ 0,86 °C celle de la période 1991-2020. Selon l’ensemble de données utilisé, l’année 2024 se classe ainsi à la première ou la deuxième place des années les plus chaudes observées depuis le début des relevés systématiques (en 1900). La dernière décennie est la plus chaude jamais enregistrée.
Extraits du rapport
- « Le cyclone tropical Belal, qui a atteint les côtes à la Réunion, a également touché Maurice, entraînant sur les deux îles des pertes humaines, des crues et des dégâts aux infrastructures. »
- « Les conditions météorologiques extrêmes et les effets du changement climatique touchent tous les aspects du développement socio-économique en Afrique et aggravent la faim, l’insécurité et les déplacements de population. »
ELLE A DIT
Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’OMM : « Le rapport sur l’état du climat en Afrique révèle l’ampleur et l’intensification des incidences du changement climatique sur le continent. Il illustre également la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, qui exposent certains pays à des crues sans précédent, causées par des précipitations excessives, tandis que d’autres sont aux prises avec une sécheresse persistante et une pénurie d’eau… J’espère que ce rapport inspirera et guidera une action collective visant à faire face aux problèmes de plus en plus complexes auxquels le continent est exposé et aux réactions en chaîne qu’ils génèrent. »

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