Des groupes clés de l'opposition syrienne doivent se prononcer mercredi 27 janvier sur la participation aux pourparlers de paix en Syrie, qui pourraient être remis en cause par la présence d'autres opposants, dont les Kurdes.
Les discussions se poursuivaient à huis-clos à Ryad pour la deuxième journée consécutive, a déclaré à l'AFP Monzer Makhous, porte-parole du Haut comité des négociations (HCN).
Cette instance avait été constituée en décembre à Ryad par des formations de l'opposition, et Mohamed Allouche, un chef du groupe armé rebelle pro-saoudien Jaich al-Islam, en a été nommé récemment négociateur en chef.
Elle insiste pour être la seule représentante de l'opposition aux négociations indirectes avec le régime de Bachar al-Assad qui doivent se tenir à partir de vendredi à Genève pour trouver une solution au conflit qui a fait plus de 260.000 morts en près de cinq ans.
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a envoyé mardi des invitations, mais aucune information n'a été donnée sur l'identité des personnes invitées.
Si la délégation du régime --dirigée par deux diplomates de haut niveau-- ne suscite pas la controverse, c'est la composition du groupe représentant l'opposition qui fait débat.
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