
Le Metro Express a connu plusieurs couacs pendant son premier mois d’opérations commerciales. Des problèmes qui ont vite été réglés par les employés de la compagnie qui gère ce mode de transport.
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En l’occurrence, un tram du métro avait, le 13 janvier, subi un temps d’arrêt conséquent au niveau de Coromandel. De la boue avait obstrué les rails bloquant le passage. Des opérateurs avaient été appelés et le problème a été réglé en une trentaine de minutes.
Autre couac : le 31 janvier, l’accident entre un des Urbos et une voiture à l’angle des rues Vandeermeersch et Malartic. Même s’il n’y a pas eu de blessés, cet accident a fait rejaillir des critiques à l’encontre des automobilistes qui continuent de tourner à gauche, malgré l’interdiction et la présence de panneaux de signalisation. Cet accident a relancé la polémique sur la nécessité de placer des barrières aux intersections du métro avec les routes fréquentées.
En ce qu’il s’agit de l’Urbos, il se trouve toujours au dépôt de Richelieu. Une évaluation préliminaire a été effectuée et une estimation des coûts a été demandée au constructeur des trains la Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF). La CAF a récemment soumis son devis pour les réparations, qui a été transmis aux assureurs. Les procédures nécessaires sont maintenant entreprises par les assureurs et les réparations suivront, explique-t-on au niveau de MEL.
Au niveau du ministère du Transport routier et du Metro Express, on attend d’obtenir les conclusions du comité technique qui travaille sur la nécessité de placer des barrières aux intersections. « Les experts ne semblent pas être d’accord avec les barrières. Selon eux, dans les pays qui ont des métros urbains qui ne roulent pas à grande vitesse, il n’y a pas de barrières. En tant que décideurs politiques, on se doit d’attendre le rapport des experts du comité technique avant de prendre une décision. Le choix du gouvernement pourrait ne pas être totalement en ligne avec l’avis des experts. On prendra la décision en temps et lieu », explique Alan Ganoo, ministre du Light Rail Transport. Une décision qui ne saurait tarder.
Entre-temps, MEL a pris des dispositions à toutes les intersections en introduisant un système de trafic intelligent communément appelé Transit Signal Priority System. Plusieurs intersections ont été repensées et reconfigurées, notamment au rond-point tout près du bureau du Central Electricity Board, à Rose-Hill et au rond-point de GOOL, à Beau-Bassin, avec des feux de signalisation et une présence policière.
Autre problème qui a perturbé les opérations, le 6 février, a été une panne technique. Un des trains a été sujet à un léger problème technique sur la plateforme de Rose-Hill. Le train avait dépassé une portion de l’alignement après la plateforme de Rose-Hill où il n’y a pas de ligne électrique aérienne. De ce fait, un autre train a été utilisé pour remorquer le train en question, soit le protocole « Hauling and Towing ». Le problème a duré entre 14 heures et 15 heures 50.
Il y a également la question des fraudeurs dans les métros. Certains petits malins voyagent gratis et se sont même vantés de le faire sur les réseaux sociaux. Même si on prône la sensibilisation dans un premier temps, MEL compte recruter plus de ‘Ticket Inspectors’ pour contrer ces petits malins. Sans oublier aussi ceux qui abusent des services de feeder buses sans avoir l’intention de voyager par le métro. À ce problème, on explique que les feeder buses deviendront payants bientôt, soit vers fin février.

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