
Samedi 5 juillet 2025, les ministres des Finances des pays BRICS (organisation intergouvernementale composée des pays
suivants : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Indonésie, l’Iran et les Émirats arabes unis) ont appelé à une réforme du Fonds monétaire international (FMI), réclamant une nouvelle répartition des droits de vote et la fin de la tradition d’une direction européenne. Dans une déclaration conjointe, ces ministres, réunis à Rio de Janeiro, ont adopté pour la première fois une position unifiée sur ces réformes, qu’ils soutiendront lors d’une réunion d’examen du FMI en décembre, axée sur le système des quotes-parts définissant contributions et droits de vote, a rapporté l’agence de presse Reuters sur son site Web, dimanche 6 juillet.
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« La répartition des quotes-parts doit refléter la position relative des membres dans l’économie mondiale, tout en protégeant les parts des pays les plus pauvres », ont écrit les ministres, précisant qu’une nouvelle formule devrait accroître les quotes-parts des pays en développement. Selon un responsable brésilien ayant suivi les négociations, cette formule devrait pondérer le poids économique et le pouvoir d’achat, tenant compte de la valeur relative des monnaies pour mieux représenter les pays à faible revenu.
Ces réunions ministérielles précèdent un sommet des dirigeants à Rio pour le bloc, élargi l’an dernier au-delà du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud pour inclure l’Égypte, l’Éthiopie, l’Indonésie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cet élargissement renforce l’influence diplomatique du groupe, qui ambitionne de défendre les intérêts des nations du Sud global et de réformer les institutions dominées par les puissances occidentales traditionnelles.
« Tout en respectant un processus de sélection basé sur le mérite, la représentation régionale doit être renforcée au sein de la direction du FMI, dépassant l’accord désuet d’après-guerre, inadapté à l’ordre mondial actuel », ont déclaré les ministres. Leur communiqué confirme également des discussions pour créer un nouveau mécanisme de garantie soutenu par la Nouvelle Banque de Développement (NDB) des BRICS, visant à réduire les coûts de financement et à stimuler les investissements dans les économies en développement, comme rapporté par Reuters jeudi.
Source : Reuters

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