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Lauréat à 16 ans du college SAint-Esprit - Mohammad Abyan Coan-Dulloo : « L’âge n’est qu’un chiffre »

Mohammad Abyan Coan-Dulloo.

À tout juste 16 ans, Mohammad Abyan Coan-Dulloo a réalisé l’exploit d’être lauréat dans la filière scientifique, ce qui fait de lui le plus jeune lauréat de la cuvée 2024. Seul lauréat du Collège du Saint-Esprit, l’adolescent est avant tout considéré par ses proches, amis et enseignants comme un surdoué. En effet, ce n’est pas donné à tout le monde de décrocher 7 unités aux examens du School Certificate (SC) à seulement 14 ans. Ancien élève du collège MGSS Solferino, il a décidé de poursuivre le HSC au Collège du Saint-Esprit.

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L’émotion était à son comble au Collège du Saint-Esprit lorsque le nom de Mohammad Abyan Coan-Dulloo a retenti à la radio comme boursier de l’Additional Scholarship dans la filière scientifique. Âgé de 16 ans, le plus jeune lauréat de la cuvée 2024 permet au Collège du Saint-Esprit de tirer son épingle du jeu.  Entre cris de joie et pétarades, les élèves ont laissé éclater leur émotion. Surtout que le personnel enseignant est conscient qu’avec les académies qui attirent de plus en plus les meilleurs élèves après les examens de la NCE, décrocher des lauréats ne sera pas une sinécure. 

Mohammad Abyan Coan-Dulloo a fait son entrée dans l’établissement quatrebornais lorsqu’il avait 14 ans, après ses 7 unités aux examens de SC. L’habitant de Highlands s’est très vite fait remarquer par ses prouesses académiques. Et très vite, il a été accepté par ses camarades de classe, pourtant plus âgés que lui. Un enseignant nous a même confié que ses amis sollicitaient régulièrement ses lumières pour les révisions.

L’ambiance a atteint son paroxysme aux environs de 11 h 15, lorsque Mohammad Abyan Coan-Dulloo a fait son entrée au Collège, accompagné de ses parents. Il a été rapidement entouré par les élèves pour le féliciter.

Tout en savourant son triomphe, il concède toutefois que le parcours était très difficile, surtout après ses résultats au SC. « J’étais très stressé lorsque le ministre annonçait les noms. En entendant mon nom, j’étais fou de joie. J'ai crié, ma maman a pleuré », raconte-t-il avec émotion. Pour lui, être le plus jeune lauréat ne l’émeut pas plus que cela. « L’âge n’est qu’un chiffre, l’important, c’est le travail assidu, la discipline et le sacrifice afin d’atteindre son but », explique-t-il.

Dans ses études, Mohammad Abyan Coan-Dulloo avoue qu’il voulait « à tout prix être le meilleur, exceller, atteindre les sommets ». « Être lauréat est un rêve depuis tout petit », dit-il. « Lorsque j’étais à l’école primaire, j’étais tout le temps dans le top cinq. En Form I, presque tout le temps, j’étais premier en classe dans la plupart des matières. J’avais 100 sur 100 et je trouvais que ce n’était pas un challenge. » Au Collège du Saint-Esprit, il a eu « plusieurs grands frères » qui lui ont donné « le goût de la compétition » et l’ont poussé « à donner le meilleur de lui-même ». Cela, avec les résultats que l’on sait aujourd’hui… 

Quant à ses camarades qui n’ont pas été lauréats, il les encourage vivement à retenter leur chance, leur affirmant qu’ils n’ont pas démérité. « Chacun a son propre parcours, et je leur demande de ne pas baisser les bras », déclare-t-il.

Cette performance exceptionnelle de Mohammad Abyan Coan-Dulloo, qui fait la fierté de ses proches, de ses amis et de ses enseignants, est bien plus qu'une simple réussite scolaire. Elle marque un tournant dans sa carrière académique et ouvre sans aucun doute de nouvelles portes pour son avenir.

Salim Dulloo, le père : « Quand il a un objectif en tête… « 

Les parents de Mohammad Abyan Coan-Dulloo, tous deux enseignants, ne peuvent retenir leur émotion à l’annonce de la nouvelle. Dès l’annonce de la réussite de leur fils, sa mère a exprimé sa gratitude envers la direction et les enseignants du Collège du Saint-Esprit, soulignant leur soutien constant malgré son jeune âge. « Ils l’ont accepté et encouragé, malgré la crainte qu’il puisse être victime de harcèlement par les plus grands », a-t-elle expliqué.

Son père, Salim, a quant à lui salué les qualités de son fils, notamment sa ténacité. « Quand il a un objectif, il met tout en œuvre pour l’atteindre. Par exemple, lorsqu’il était en grade 8 et qu’il a décidé de se présenter aux examens du SC, il s’est concentré pleinement sur cet objectif et a travaillé dur pour y parvenir », a-t-il précisé. Pour Salim Dulloo, « les enseignants du Collège du Saint-Esprit, mais aussi les leçons particulières, ont été d’une grande aide pour atteindre cet objectif. »

 

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