
Lundi, soit le même jour où un adolescent de 16 ans est décédé d’une intoxication au monoxyde de carbone émanant d’un chauffe-eau à gaz à Triolet, un incident similaire a failli coûter la vie à un garçon de six ans et à son cousin de 15 ans à New-Grove. À mardi soir, l’état de santé du garçonnet était jugé préoccupant.
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Un énième cas présumé d’intoxication au monoxyde de carbone émanant d’un chauffe-eau à gaz a été enregistré le lundi 7 juillet 2025. Il aurait pu coûter la vie à un garçon de six ans et à son cousin de 15 ans. « Ler monn al gete, monn trouv mo garson ek mo neve anba. Zot ti perdi konesans », raconte Nina, la mère du garçonnet.
Ce dernier n’est pas encore sorti d’affaire. À mardi soir, il se trouvait encore à l’hôpital aux soins intensifs et son état de santé était jugé préoccupant par ses médecins traitants. Quant à l’adolescent, il a obtenu son autorisation de sortie mardi après avoir été ausculté à l’hôpital.
L’incident se serait produit en pleine journée. Nina raconte que son neveu prenait sa douche lundi après-midi. Son fils est arrivé pour prendre son bain également. « Mo garson inn tonbe. Mo neve ti pe rod lev li. Linn kriy mo mama, me bolfam la pann tande », confie la mère de famille.
Vers 17 heures, le père, inquiet que son fils ne soit pas encore sorti de la douche, a décidé d’aller voir. Il a alors aperçu son enfant et son neveu gisant inertes au sol. Nina a accouru. Immédiatement, son époux et elle ont transporté les deux enfants à l’hôpital Jawaharlal Nehru de Rose-Belle pour les premiers soins. Ils ont ensuite été transférés en ambulance à l’hôpital Victoria de Candos.
Nina explique qu’ils ont été placés sous oxygène. « Zot finn perdi konesans. Zot pa konn nanie ki finn pase », explique la mère de famille, qui pense tenir une explication : « Enn linpost sal de bin ti ferme. Akoz sa gaz la inn reste. » Elle précise que la bonbonne de gaz se trouve à l’extérieur de la salle de bains, mais que le chauffe-eau, lui, est à l’intérieur. Elle ajoute qu’elle le fera installer à l’extérieur désormais.
Le poste de police de l’hôpital Jawaharlal Nehru a ouvert une enquête. Le père du garçonnet a donné une première déclaration mardi. La police scientifique examinera le chauffe-eau à gaz avec l’apport d’experts. La thèse d’une intoxication au monoxyde de carbone émanant de l’appareil est privilégiée.

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