Doreen Fong Weng-Poorun : une vie guidée par le dieu Ganesh

À l’approche de la fête Ganesh Chaturthi, Doreen Fong Weng-Poorun confie sa relation intime avec le dieu éléphant. Une spiritualité faite de foi, de méditation et de sérénité.

Elle a trouvé dans la spiritualité un repère, une force tranquille. Doreen Fong Weng-Poorun, Secretary for Home Affairs au Bureau du Premier ministre, voue une profonde admiration à Ganesh, le dieu à tête d’éléphant, symbole d’intelligence, de sagesse et destructeur d’obstacles. Sa vie s’articule autour des prières, du yoga du rire et d’une quête de sérénité intérieure. À l’approche de Ganesh Chaturthi, célébrée le jeudi 28 août, elle nous confie comment la spiritualité est devenue, pour elle, un véritable art de vivre.

Sa rencontre avec l’hindouisme date de son mariage avec Anil Poorun. « J’ai commencé à étudié le panthéon des dieux de l’hindouisme après mon mariage », raconte-t-elle. C’est au fil de cette exploration qu’elle découvre Ganesh. « Ganesh est le dieu de l’intelligence, de la sagesse, mais surtout celui qui enlève les obstacles. Il m’inspire chaque jour. »

Ses voyages en Inde ont renforcé ce lien avec Ganesh. Elle se souvient avec émotion de ses visites au temple Siddhivinayak à Mumbai. « J’y suis allée deux fois, et chaque fois c’était une expérience unique. Être dans ce lieu sacré, entendre les prières des fidèles, sentir cette énergie collective… c’est inoubliable. » 

Elle s’est également rendue au temple dédié à Ganesh au Maharashtra. « C’était impressionnant de voir la ferveur des gens. Je me suis sentie connectée à quelque chose de beaucoup plus grand que moi. »
Ces voyages lui ont permis de ramener plusieurs statuettes et objets de culte. « J’ai plusieurs représentations de Ganesh à la maison. C’est comme si sa présence veillait sur nous. » Ganesh est omniprésent dans son univers : statuettes, images, encens… Sa présence se ressent dans sa maison comme dans son bureau.

Spiritualité structurante

Pour Doreen Fong Weng-Poorun, la spiritualité n’est pas ponctuelle mais structurante. « Tous les jours, je fais la prière du matin. C’est fondamental dans ma vie. » Le yoga et la méditation font également partie de son quotidien : « Ce sont des choses essentielles, qui m’apportent équilibre, calme et sérénité. »

La prière ne se limite pas à son bien-être personnel. « Quand je prie Ganesh, je demande de la paix pour le monde entier, et pour mon pays, afin que nous vivions dans l’harmonie. » Elle insiste sur la dimension collective de la spiritualité : « J’accorde beaucoup d’importance à la paix et à la tranquillité. C’est ce que je souhaite pour tout le monde. »

Un mot revient souvent : positivité. « Ganesh aide à dépasser la négativité et les obstacles. Grâce à lui, j’ai appris que rester positive attire la lumière et ouvre des portes. » La positivité, ajoute-t-elle, l’a « aidée à rester debout, à aller de l’avant, à voir les choses sous un autre angle ». Elle confie avoir surmonté des épreuves difficiles grâce à cette philosophie. « Je peux dire que Ganesh m’a guidée et a ouvert des opportunités dans ma vie. Sa présence m’a aidée à avancer. »

Cultiver la paix

Au fil des années, Ganesh est devenu plus qu’un dieu pour Doreen Fong Weng-Poorun : un compagnon de vie. « Je sens sa présence dans mes choix, mes décisions, mes réussites. Je lui parle chaque jour, comme à un ami. » À travers son parcours, elle a retenu une leçon : la foi et la positivité transforment la vie. « Cela m’aide à rester debout, à aller de l’avant, à voir les choses autrement. » Dans un monde rempli de négativité, prier Ganesh, méditer et cultiver la paix intérieure sont des outils précieux pour traverser les épreuves.

Doreen Fong Weng-Poorun ne cache pas son désir de retourner en Inde pour découvrir d’autres temples de Ganesh. En attendant, elle poursuit sa routine quotidienne et reste fidèle à sa vision de vie. « Pour moi, Ganesh est un guide. Il m’aide à voir la lumière même dans les moments difficiles. » Son message : « La foi peut vraiment transformer la vie. Peu importe la religion ou le dieu que l’on prie : l’important, c’est de croire, de cultiver la paix et de rester positif. »