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Icac : quatre mois pour boucler l’enquête sur Iqbal Mallam-Hasham

L’ancien Managing Director de la State Investment Corporation (SIC) Iqbal Mallam-Hasham, 56 ans, a comparu devant le tribunal de Rose-Hill jeudi 23 juin.

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Iqbal Mallam-Hasham répond de deux accusations provisoires retenues contre lui par l’Independent Commission against Corruption (Icac). Il est accusé à titre provisoire d’abus dans l’exercice de ses fonctions et de blanchiment d’argent en marge de l’achat d’espaces immobiliers à la Bramer House, située à Ébène. Iqbal Mallam-Hasham est accusé à titre provisoire d’avoir demandé et obtenu deux prêts [de Rs 89,7 millions et Rs 15 millions] de la Bramer Bank en mars 2014 ; après avoir fait placer des fonds de la SIC et ses subsidiaires auprès de la Bramer Asset Management, autre compagnie du groupe Bramer. L’Icac reproche aussi à Iqbal Mallam-Hasham d’avoir reçu cet argent provenant d’un délit de corruption. L’achat d’espaces immobiliers, au coût de Rs 105 millions, a été conclu entre Bramer Property Fund et la société Ottoman Capital Ltd d’Iqbal Mallam-Hasham. À l’appel de l’affaire jeudi 23 juin, l’avocat d’Iqbal Mallam-Hasham, Me Zahid Nazurally, a présenté une motion visant à faire rayer les accusations provisoires contre son client. La motion a été entendue par le magistrat Gulshan Jorai. Me Zahid Nazurally estime qu’il n’y a pas assez de preuves pour maintenir ces deux accusations provisoires contre l’ancien Managing Director de la SIC. Et d’ajouter que son client a connu un malaise cardiaque et une « paralysie partielle » du visage après que des accusations provisoires ont été retenues contre lui. L’Icac a objecté à la motion par le biais de son conseil légal Me Homanaaden Ponen. Deux témoins ont été entendus dans le cadre de la motion. Il s’agit de l’enquêteur principal dans l’affaire, le Chief Investigator Premnans Allear et le surintendant de police (SP) Eroll Coret. Premnans Allear a soutenu que l’enquête est en cours et complexe, et nécessitera quatre mois pour être bouclée. Les investigations ont eu recours à plusieurs ordres de la justice pour obtenir des documents bancaires. Jusqu’ici, le dossier à charge comprend 2 500 pages. Quant au SP Eroll Corret, il a expliqué que le bureau du commissaire de police (CP) a autorisé l’arrestation d’Iqbal Mallam-Hasham suivant une requête de l’Icac. Les débats autour de la motion se poursuivront le 31 août. L’affaire est partie d’une plainte de Yogesh Busgeet, Special Administrator de l’assureur BAI. Cela, après la découverte d’une correspondance portant la référence PMO/PRA/1654/1/2T/9A, et qui comportait la signature de l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam. Cette correspondance autorisait ces transactions immobilières.

  • LDMG

 

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