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À Grand-Baie, la police traque les filles de joie : « Nous travaille à soir pour manz gramatin », plaide l’une d’entre elles

Les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter dans le pays. Mais cela ne semble pas poser problème aux prostituées du littoral nord, à Grand-Baie. Durant le week-end du 6 et 7 novembre, celles qui sont sorties pour monnayer leur charme ont été stoppées dans leur élan par une forte mobilisation policière. En effet, de nombreux policiers avaient investi les rues de ce village touristique dans la nuit de samedi à dimanche dernier.

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À un moment donné, les officiers de la Crime Intelligence Unit du Nord ont aperçu une fille de joie, légèrement vêtue, en train de solliciter un homme.

Elle a été interpellée par des policiers en civil, placés sous la férule du sergent Arnasala. Son client, également appréhendé, a expliqué qu’il voulait s’offrir du bon temps.  Cet homme âgé de 30 ans, chauffeur de profession issu d’un village du Nord, a déclaré :  « Sa madam la ine propose moi pou gagne relation avec li pour Rs 800, nus ti pu alle gagne relation ».

La femme, confrontée aux dires de l’homme, a reconnu qu’elle s’adonnait à la prostitution dans les rues de Grand-Baie « Mo pe trace ene la vie, dans bez net, excuse-moi », a-t-elle expliqué aux policiers. Elle sera poursuivie pour le délit de « Solliciting Male For Immoral Purpose » devant le tribunal de Pamplemousses. Au Défi Plus, la femme de 36 ans a confié qu’elle a trois enfants. Elle s’est vue dans l’obligation de faire le plus vieux métier du monde pour subvenir aux besoins de sa famille. 

  • LDMG

 

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