Ce qui devait être une retraite paisible sous les tropiques est en train de virer au cauchemar pour Koreen Ceunen, une Mauricienne mariée à un Belge. Le couple s’est préparé pendant deux ans pour s’installer à Maurice.
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« En mars, on a envoyé quelques effets personnels par cargo à Maurice », explique Koreen. Les deux époux devaient débarquer à Maurice le 2 avril, se disant qu’ils allaient être dans l’île pour récupérer leurs colis. Cependant, la fermeture des frontières a chamboulé tout leur planning. Le cargo, avec à bord leurs effets personnels, est arrivé à Maurice début mai.
Désormais, le couple se retrouve avec une facture de Rs 20 000 à régler afin d’éviter que leurs effets personnels ne soient pas vendus à l’encan par la douane.
Dans un premier temps, les Ceunen ont déboursé une somme de 500 euros (environ Rs 23 220) à un prestataire privé pour les frais de transport du colis à Maurice. Ensuite, le prestataire les a réclamés des frais supplémentaires de 245 euros (environ Rs 11 377) pour débarquer le colis. Koreen et son époux ont réglé ces frais et leurs affaires ont été déposées dans un entrepôt. Cependant, à leur grande surprise, ils ont été informés que le frais de stockage quotidien de leur colis dans l’entrepôt est de Rs 225 plus la TVA.
Les frais de stockage augmentent
L’obligation de régler cette nouvelle facture (Rs 225 + TVA par jour, ce qui représente à ce jour un total d’environ Rs 20 000 ) a créé un énorme stress chez le couple. « On ne s’y attendait pas, car personne ne nous a parlé de ces frais », a indiqué Koreen. Elle ajoute : « Nous sommes dans l’incompréhension totale. Le souci est que nous n’avons pas fait provision pour cette somme et de plus, ce n’est pas notre faute si on ne peut pas réceptionner notre colis, car les frontières de Maurice sont fermées ! »
« Dans ce colis, il y a des souvenirs, mes vêtements et des choses personnelles. Je suis vraiment désemparée par la somme astronomique à débourser pour récupérer mes affaires personnelles. Ce n’est pas logique, car les autorités doivent comprendre que la situation n’est pas la même. », fait-elle ressortir.
Cette situation inquiète Koreen et son époux, car plus les jours passent, plus les frais de stockage augmentent. « C’est dur, car on n’est pas fautifs, mais plutôt victimes d’un mauvais système », confie-t-elle.
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