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Financement : les sources de revenus des activistes passées au peigne fin

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« Franklin (…) a donné de l’argent pour acheter de la nourriture, mais il ne m’a jamais financé », a déclaré l’activiste Bruneau Laurette lors de son interview sur Téléplus, lundi soir. Des propos qui font réfléchir sur les sources de revenus des activistes du moment qui ne ratent pas une occasion de se mouiller la chemise pour une cause. Perçoivent-ils des donations pour leurs œuvres sociales et (ou) politiques ? Quatre d’entre eux se sont confiés au Défi Plus.


Dominique Seedeeal : « Je n’ai jamais perçu de donation financière »

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Dominique Seedeeal, aussi connu comme Darren L’activiste, se décrit comme un journaliste freelance qui travaille pour le compte de Radio Mo Pep, basée en France  et également présente en Belgique. « Dans la pratique, Facebook rémunère Radio Mo Pep en fonction du nombre de vues. Puis, cette radio m’offre un cachet chaque trois mois. Je touche environ 500 euros et c’est ainsi que je gagne ma vie », indique-t-il.  Notre interlocuteur ne cache pas le fait qu’il reçoit aussi de l’argent de sa famille, ce qu’il considère comme personnel. 

« Je m’engage dans la réalisation de publicités pour de petites entreprises et des magasins. Je n’ai jamais perçu de donation financière pour sponsoriser des projets sociaux. Mo pa viv lor larzan donasyon person. Person pa done mwa cass. Fer couma dir mo ena pou fer ene donation linz ou manze pou 25 dimunn par examp. Ce ban donater zot mem ki aste ban produi ek lerla mo rekipere apre mo ale kit bane zafer la are dimoune ki bizin. Radio Mo Pep est une boite à but non lucratif. Je travaille pour le petit peuple », indique le travailleur social.


Ivann Bibi : « Le combat que je mène est financé avec mes économies »

Ivann Bibi.

Ivann Bibi a étudié et a travaillé aux États-Unis pendant de longues années, avant de se mettre à son propre compte. En 2019, il a regagné l’ile Maurice. Celui qui se considère comme un « activiste politique » indique qu’il finance ses projets avec son propre argent. « J’ai travaillé aux États-Unis pendant au moins 15 ans. Mes projets sont financés par mes propres moyens. J’ai vendu mes deux compagnies avant de m’installer à Maurice. Depuis que je suis rentré au bercail, je vis de mes économies. J’étais sur le point de lancer une compagnie d’écotourisme en juillet 2020, mais la pandémie de Covid-19 a bouleversé mes projets. Je n’ai pas reçu le moindre sou de mes parents, d’associations, de partis politiques ou des ONG », indique-t-il. 

« La seule fois où j’avais demandé de l’argent au public, c’était à la suite d’une manifestation pour les Agaléens stranded en 2021. Quelques personnes de la diaspora avaient envoyé de l’argent et on avait reçu moins de Rs 10 000 », tient-il à préciser. 

Est-ce que vous percevez des dons d’argent ? 

« Non. Je ne perçois aucune donation en termes d’argent. J’avais lancé des appels afin de percevoir des fonds, mais il n’y a jamais eu de réponse positive, donc je n’ai rien à déclarer », conclut-il.

 


Percy Yip Tong : « Tout se fait dans la transparence la plus totale »

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Percy Yip Tong, 63 ans, est un activiste culturel, social, écologique et politique qui multiplie les combats et les actions en faveur d'une ile Maurice meilleure. Mais avant tout, il est traducteur simultané pour des organisations internationales telles que les Nations Unies, l’Union européenne et l’Union africaine, entre autres. 

Le sexagénaire détient également des actions dans la compagnie familiale de son grand-père. Il a aussi hérité des actions de son père dans le secteur bancaire, entre autres. Il est directeur artistique, prestataire de service d’évènementiel et il dirige sa propre boite de production, Cyper Produktion.

Percy Yip Tong confie percevoir des donations pour ses œuvres sociales. Il a, rappelons-le, créé l’association Mo Ti Zil durant le confinement de 2020. « Mo ena bane kamarad ek bane konpanie ki fer donation an term larzan ek manzer. Ils soutiennent mes actions, mais tout est contrôlé. Pour les provisions, je formule des commandes, puis je fais parvenir les factures et les donateurs règlent le montant au supermarché. Tout se fait dans la transparence la plus totale », fait-il comprendre.


Raouf Khodabaccus : « Je vais refuser toute somme provenant d’une transaction malsaine »

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L’activiste social et politique Raouf Khodabaccus, 63 ans, est contracteur dans le domaine de la menuiserie. Il est également un membre très actif au sein de Linion Pep Morisien (LPM). Il explique qu’il finance ses œuvres sociales et politiques avec l’argent qu’il perçoit à travers ses travaux manuels. « Are sa casse la mo manzer ek bwar. Are sa casse lamem mo fer politik. Je ne perçois pas le moindre sou de quiconque. Je vous assure », fait-il ressortir. 

Que pensez-vous des activistes qui acceptent des donations ? 

« Soyons francs. Ziska zordi mo pane gayn 5 sou are person. Ziska ler mone gard mwa prop o nivo larzan. J’ai un mode de vie très réglementée. Mo gete ki casse ki mo pran. Je fais très attention avant de prendre de l’argent. Si on m’en propose qui vient d’une transaction malsaine, je vais refuser catégoriquement. Dan Moris tou dimunn kone tou dimunn. Li fasil kone ki sanela trafikan ladrog, ki sanela dan lekours ek ki sanela ‘bookmaker’. Me mo pa pou pran so casse. Je dépenserai uniquement de l’argent propre. Larzan sale mo pa pou pran. Il est hors de question pour moi de faire du social avec des financements obscurs. Mo pa capave pran casse ki sorti dan le mal pou mette dan le bien », confie-t-il.


Bruneau Laurette affirme avoir obtenu de l’argent de deux autres individus

Lors de l’émission sur TéléPlus, Bruneau Laurette a fait ressortir que le dénommé Jean Hubert Celerine, dit comme Franklin, ne lui a jamais remis de l’argent. « Le budget de la banque alimentaire et de cantine populaire pour la région de Rivière-Noire tournait autour de Rs 200 000. J’ai présenté un budget à Franklin pour ce projet, mais à aucun moment, je ne lui ai demandé de l’argent », a souligné Bruneau Laurette. Ce dernier a aussi affirmé avoir reçu Rs 20 000 de deux autres individus et avoir bénéficié de contributions lors des évènements. Ce qui amène des observateurs politiques à demander comment l'activiste a pu accepter que ces projets soient financés par Franklin dont les activités étaient connues. Sollicité, Bruneau Laurette n'a pas été disponible pour ce papier. 


Me Lovania Pertab : « L’argent doit être versé dans un compte audité »

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Me Lovania Pertab.

Le financement des partis politiques et des activistes est monnaie courante. Cependant, il y a un manque de transparence à ce niveau et cour certains, il s’agit d’une forme de corruption acceptée. Comment assainir la situation ? Le point. 

Il faut prendre le taureau par les cornes quand il s’agit de réguler le problème du financement des partis politiques. Toutefois, il s’agit d’un sujet extrêmement complexe, fait ressortir le politologue, Avinaash Munohur. « Il ne faut pas oublier que ce sont des pratiques électorales qui répondent aussi à une culture politique extrêmement répandue parmi l'électorat. Ainsi, c’est cette culture elle-même qu'il faut pouvoir assainir dans l'absolu », fait-il ressortir.

Le politologue est d’avis que la priorité est de donner un encadrement juridique aux partis politiques comme cela se fait pour les ONG ou les associations. « Nous sommes au 21e siècle et il est inconcevable que les partis politiques ne soient toujours pas réglementés, régulés, audités et encadrés juridiquement. Il faut un cadre légal pour définir leurs conditions d'existence, leur fonctionnement interne et leur financement. Ce cadre légal devra poser des limites claires quant aux pratiques dans lesquelles elles peuvent s'engager ou pas », dit-il.

Empêcher l'instrumentalisation de la date des élections 

Il est vrai que les partis politiques ont leurs propres règles, indique Avinaash Munohur, mais elles n'ont pas force de loi et c’est là qu’entre en jeu un cadre juridique. « Il faut également donner à la commission électorale, l'indépendance du choix de la date des élections selon les modalités de la Constitution. Par exemple, lorsqu'un mandat de cinq ans arrive à terme, la commission électorale pourrait avoir un délai maximum de quatre semaines pour organiser les prochaines élections afin d’empêcher l'instrumentalisation de la date des élections », souligne-t-il. 

Prôner le modèle français

Ainsi, une réforme en profondeur du financement des campagnes électorales est plus que nécessaire à Maurice. Le politologue cite le modèle français où c'est l'État qui finance les campagnes électorales des partis politiques du moment qu'ils obtiennent 5 % des suffrages. « Nous pouvons adapter ce modèle et nous approprier des éléments pertinents pour Maurice. Le financement des campagnes électorales par l'État permettra de limiter les dépenses, de les plafonner, d'en définir les limites, notamment au niveau de la nature des dépenses qui doivent correspondre aux besoins réels d'un parti politique (banderoles, affiches, location des salles, sonorisation, etc.). Cela permettra aussi de préciser clairement à quoi peut servir l'argent », indique-t-il.

Selon lui, cette pratique du financement des campagnes électorales par l'État doit également s'accompagner d'une institution qui soit capable d'auditer les dépenses, que ce soit au niveau des partis, mais aussi des candidats individuellement. « Cette institution doit bien évidemment avoir le pouvoir d'engager des poursuites civiles et pénales si besoin est, avec des pénalités extrêmement sévères. Malheureusement, il est à craindre que cela ne suffise pas, car nous touchons à un aspect sensible de la culture politique mauricienne, qu'il conviendrait d’appeler la marchandisation des votes », avance-t-il. 

En effet, la réalité socio-économique est telle que les élections représentent une opportunité de gains financiers pour beaucoup de Mauriciens, ce que déplore notre interlocuteur. Plus la situation financière d’un électeur est difficile, plus la tentation sera grande pour lui de vendre son vote au plus offrant afin de renflouer son porte-monnaie. « La réponse à ce problème passe par une seule chose : le progrès économique pour tous... Et tant que la notion de démocratisation de l'économie ne sera pas une réalité pour tous les Mauriciens, alors cette culture de la marchandisation du vote ne fera que croître », estime-t-il.

Un acte de corruption 

Vu que de l’argent sale pénètre dans le circuit propre à travers le financement des activistes et les partis politiques, il est temps de régulariser la situation, indique, de son côté, Me Lovania Pertab, présidente de Transparency Mauritius. Cela concerne aussi les activistes. Elle explique : « Il y a des activistes qui reçoivent de l’argent de la diaspora mauricienne, de philanthropes et de leurs amis à Maurice, mais il faut une forme de transparence et déclarer tout l'argent », souligne notre interlocutrice. Cette dernière estime qu’il faut en finir avec les largesses pour assainir la situation. Elle fait référence aux repas ou encore aux bons d’essence offerts aux électeurs, car « l’achat de votes équivaut à un acte de corruption ».

Me Lovania Pertab ajoute : « Ne soyons pas hypocrites, car nous savons tous que le seuil des dépenses ne reflète pas la réalité. C’est pourquoi il est important que l’argent reçu soit versé sur un compte audité et non conserve dans un coffre-fort ou sous le matelas ». Elle rappelle que cela fait un moment maintenant que l’organisme réclame une loi sur le financement des partis politiques et qui devra désormais inclure aussi les activistes. 

Dharam Gokhool, ancien ministre, est d’avis lui aussi que le financement des partis politiques et des activistes demeure « complexe ». « Même si on vient à mettre en place le système le plus parfait au monde, il y aura toujours des manquements. N’empêche qu’il faut un cadre légal prônant la transparence et la redevabilité. Malheureusement, ce cadre légal n'existe pas à Maurice, d’où les abus et les pratiques qui débordent sur la corruption. Certains individus qui financent des candidats demandent des faveurs en contrepartie », indique-t-il. Selon lui, il y a des candidats qui refusent, mais d’autres acceptent, étant donné que les dépenses électorales sont élevées. 

Pour lui, le bureau du commissaire électoral pourrait entrer en jeu. « Il peut venir avec un cadre pour définir les contributions et donations et proposer un document officiel avec un plafond à respecter et les items sur lesquels il est autorisé de dépenser. Tout doit se faire dans la transparence totale, surtout au niveau des compagnies qui financent les partis politiques. Dans leur rapport annuel, ce financement apparait comme donation, or il faut plus de transparence et faire mention de tous les détails, notamment les noms des bénéficiaires et la somme que chacun d’entre eux a reçue », recommande-t-il. 

Le rôle de la commission électorale

Le senior lecturer et observateur politique, Rajen Narsinghen fait ressortir qu’il existe déjà des provisions légales sous le Representation of the People Act. « À Maurice, malheureusement, on a toujours tendance à préconiser de nouvelles lois et institutions, mais très souvent c’est l’implémentation qui pose problème », déplore-t-il. 

Il prend pour exemple les « Kistnen Papers » qui démontrent les exagérations commises par les candidats. Rajen Narsinghen pense également que la commission électorale a un rôle important à jouer pour empêcher les manquements, mais il faut tout institutionnaliser. Autrement, cela peut engendrer des abus du gouvernement en place qui voudra contrôler le financement et c’est risqué. Par exemple, un registrar des partis politiques peut être dangereux s’il est sous le joug de l’exécutif », met-il en garde. 

Rajen Narsinghen explique également que le financement venant de l’État peut se faire au détriment des petits partis. « Certes, il faut renforcer la loi, mais c’est plus au niveau de la commission électorale. Si on vient avec une loi en catimini ou sur un coup de tête, cela va favoriser le gouvernement, car, je le répète, en voulant trop encadrer, cela peut devenir dangereux avec le gouvernement qui risque d’abuser avec ses bailleurs de fonds, hommes d’affaires et autres », lance-t-il.

L’observateur plaide pour la mise sur pied d’une commission pour se pencher sur la question. « Il faut voir comment cela se passe ailleurs, considérer les différents modèles, sans pour autant copier-coller. Mais une chose est sûre, il faut une loi qui amènera plus d’équité dans le système », conclut-il. 


Financement des partis politiques par le Privé : pour des contributions plus transparentes

C’est pas un secret de polichinelle : les entreprises du secteur privé apportent leur contribution au financement des partis politiques. Les opérateurs s’accordent à dire que les donations politiques sont déclarés dans le bilan financier. 

Un observateur affirmait, en 2019, que le coût total du financement politique se chiffrait à Rs 1 milliard, avec un apport considérable du secteur privé. Avec la reprise économique traduite par le nombre d’arrivées touristiques et les bilans financiers déposés à la Bourse de Maurice, on pourrait en déduire que plusieurs entreprises du privé ont retrouvé leurs moyens, selon un analyste. 
Vont-elles pour autant financer à coups de gros montants les partis politiques en vue des prochaines élections ? Kevin Ramkaloan, Chief Executive Officer (CEO) de Business Mauritius, est d’avis que cela dépendra de la capacité de l’entreprise. « Les entreprises ont toujours joué le jeu. Le financement des partis politiques par le privé en marge des élections est une réalité », argue-t-il. Dans ce même ordre d’idée, Gerald Lincoln, Country Managing Partner d’EY, souligne que « les entreprises qui sont saines financièrement participeront au coût de la démocratie contrairement à celles qui sont au bord de la faillite ». 

Transparence

En 2021, Business Mauritius avait de nouveau souligné l’importance d’adopter une loi sur le financement des partis politiques. Ce serait, selon son CEO, en adéquation avec l’esprit de bonne gouvernance. « Pour la communauté des affaires, en adhérence avec le code de la bonne gouvernance, nous déclarons la contribution faite aux partis politiques dans tous nos bilans financiers. Nous recommandons à tous nos membres de faire les paiements par chèque pour la question de traçabilité », poursuit Kevin Ramkaloan. 

Gerald Lincoln ajoute que « les comptes des entreprises sont audités et vérifiés ». Le montant indiqué comme donations politiques serait donc correct. Il n’est cependant pas en mesure de dire si certaines entreprises donnent des enveloppes « à côté ». Lequel cas serait une forme de corruption légalisée ? Un observateur tranche qu’on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de corruption. Cependant, il fait observer qu’une entreprise cotée en Bourse n’a pas de caisse noire. « Le CEO d’une entreprise peut toutefois prendre son argent personnel pour financer un parti politique », ajoute-t-il. 

Or, Mubarak Sooltangos, consultant en affaires, aborde le sujet sous un autre angle. Il tranche qu’il se peut que certaines entreprises le font, « mais pas de manière officielle ». « Des actionnaires peuvent aussi apporter leur contribution à plusieurs partis politiques à la fois, dans lequel cas la direction de l'entreprise ou les employés ne seront pas au courant, cela relevant d’une affaire privée », argumente-t-il. 
Mubarak Sooltangos craint également qu’une loi pour plus de transparence ne soit pas totalement efficace. Certaines firmes, souligne-t-il, pourraient indiquer uniquement le montant officiellement permis pour le financement des partis politiques, dans leur rapport annuel.  

Selon le système économique, un parti politique a besoin de financement pour opérer. Cette pratique est mondiale et chaque pays a, selon Gerald Lincoln, sa particularité. L’on a également voulu comprendre ce qu’espèrent les entreprises en retour en finançant un parti politique. « Certaines s’attendent à des faveurs, mais il ne faudrait cependant pas généraliser », avance le Country Managing Partner d’EY. Pour lui, « ce n’est à la base pas l’idée de la donation politique ». 

Quid des activistes-politiciens ? Auront-ils leur place dans l’équation des entreprises ? Gerald Lincoln fait ressortir qu’en général, la contribution des entreprises ne se cantonne pas qu’aux principaux partis politiques de l’île. Toutefois, un observateur argue qu’en accordant une donation à des activistes ou à un néo-parti politique, c’est aussi un moyen de soutenir la démocratie. « Même si le néo-parti ne va pas gagner les élections, cela apporte un certain folklore à la démocratie », soutient-il.    

Certaines entreprises ne seraient cependant enclines à la donation politique. Mubarak Sooltangos affirme qu’il n’a jamais contribué au financement d'un parti politique lorsqu’il était pendant plusieurs années à la tête d'un conglomérat. 

C'est la profitabilité qui est imposable

Le rapport annuel des entreprises fait mention des donations politiques effectuées par celles-ci durant l’année, sans pour autant préciser le  nom des bénéficiaires. Et elles n’ont pas besoin de le faire, selon l’expert-comptable, Nassir Ramtoola. Toutefois, ce dernier précise que les entreprises doivent indiquer toute donation politique lorsqu'elles font leurs déclarations d’impôts, mais elle n’est, cependant, pas déductible de la profitabilité. « Une entreprise qui a généré des profits de Rs 10 millions et accordé une donation politique de Rs 1 million payera sa taxe par rapport au montant de Rs 10 millions. En résumé, la fiscalité ne prend pas en considération les donations politiques. 

Donations aux partis politique

 

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