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Effondré lors des inondations : le pan de mur du cimetière St-Jean sera reconstruit en béton armé

L’installation provisoire d’une barrière en fil barbelé semble loin de réconforter les proches des défunts.

Branle-bas de combat pour faire réparer le pan de mur du cimetière St-Jean qui s’est effondré le mercredi 8 novembre 2023 à la suite des averses qui se sont abattues sur plusieurs parties du pays. Le Défi Quotidien a obtenu des informations selon lesquelles la Land Drainage Authority (LDA) et la National Development Unit (NDU) ont proposé de reconstruire ce pan de mur en béton armé pour remplacer celui en pierres partiellement emporté par les flots. 

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Les deux organismes ont également suggéré que l’Old Moka Road soit rehaussée jusqu’à ce que les travaux de tout-à-l’égout dans la région s’achèvent. Le ministère de l’Infrastructure nationale, apprend-on de sources fiables, sera sollicité durant la semaine afin d’enclencher les procédures visant à trouver un « Emergency Contractor ».  Selon des informations recueillies par Le Défi Quotidien en début de semaine, un entrepreneur habitant Quatre-Bornes est disposé à ériger le mur gratuitement. Les autorités, fait-on comprendre, pourraient envisager cette option « si les procédures prennent du temps ou si aucun Emergency Contractor ne se manifeste ». Au niveau des autorités, on avance que les travaux de réparation du pan de mur seront enclenchés très prochainement. « Ce n’est qu’une question de jours », souligne-t-on. 

Jointe au téléphone, la Parliamentary Private Secretary Tania Diolle, responsable de la circonscription, a confirmé que « la recommandation première de la LDA et de la NDU est de construire le pan du mur effondré en béton armé et de rehausser l’Old Moka Road ». Elle a ensuite fait ressortir que « les travaux démarreront au plus vite ».

C’est dans l’après-midi que le pan de mur s’est effondré sous la pression des torrents. L’incident a engendré des dégâts considérables. Les pierres taillées qui le constituaient et qui étaient parfaitement cimentées ont été retrouvées en morceaux. Au moins une vingtaine de tombes ont été abîmées par l’effondrement du mur et par le courant de l’eau. 

Bon nombre d’habitants ont montré du doigt les travaux entrepris par Metro Express Ltd dans la région de St-Jean comme étant la source du problème. Das Mootanah, Chief Executive Officer de l’entreprise, a été sollicité pour des éclaircissements. Il a avancé quatre raisons pour convaincre que les travaux du Metro Express ne sont pas à l’origine de ces incidents. 

« Les constructeurs ont érigé des drains conformes aux normes internationales approuvées par les autorités compétentes. Le Metro Express a été érigé sur pilotis dans cette partie spécifique du tracé, ce qui aurait dû contribuer à minimiser les impacts des intempéries sur les inondations. La zone inondée est entièrement en dehors du tracé ; Cela écarte donc toute responsabilité directe des travaux sur cette situation. Sans compter le fait que la zone de Sodnac/Trianon a connu une urbanisation récente accrue avec la construction de plusieurs bâtiments. Ce qui est à l’origine du flux d’eau se dirigeant vers le drain », a-t-il précisé.
 

  • LDMG

 

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