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Consultations pré-budgétaires : les producteurs locaux mettent en avant les enjeux importants

De gauche à droite : Sylvan Oxenham, Shirin Gunny, Yannick Applasamy et Samuel Maujean (de l’AMM et de Made in Moris).

Les petits planteurs, éleveurs, membres des sociétés coopératives et représentants des producteurs locaux ont, à tour de rôle, argumenté en face du ministre des Finances le 15 mars. Ils ont mis l’accent sur la production locale. 

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Le ministre des Finances, Renganaden Padayachy a eu l’opportunité de prendre connaissance des propositions de l’Association of Mauritian Manufacturers (AMM) et du Made in Moris lors des consultations pré-budgétaires. Les membres de ces associations ont discuté de trois mesures clés susceptibles d’aider la production locale à relever les défis et à progresser dans l’industrie. Ces mesures incluent la sécurité alimentaire, l’innovation, la transition énergétique et l’approvisionnement. Cette rencontre visait à identifier les enjeux importants pour l’industrie locale et à formuler des recommandations pour les prochaines étapes de développement.

Un Observatoire de l’achat public

Il existe, selon Shirin Gunny, des marges de préférence à hauteur de 40 % pour les entreprises labellisées Made in Moris. Cette marge s’applique notamment sur les offres. « Nous n’avons aucune visibilité sur cet achat public. Le gouvernement représente l’un des plus gros acheteurs. Ce serait relativement facile de mettre en place un tableau de bord trimestriel qui permettrait d’avoir de la visibilité sur cette commande publique », explique la CEO de l’AMM. L’idée est de mieux connaître les besoins de l’État et de pouvoir réagir en fonction. Le but est également de réduire les importations sur les commandes de l’achat public, tout en permettant à l’industrie locale d’être compétitive, pertinente et d’innover. 

Une boutique Made in Moris à l’aéroport

Alors que Made in Moris célèbre son 10e anniversaire, Shirin Gunny affirme qu’il est juste que les entreprises engagées dans le développement économique, social et environnemental de l’île Maurice soient mises en avant à l’aéroport, par exemple. Cela permettra, précise-t-elle, une visibilité pour les marques de la production locale, tout en répondant aux besoins des touristes. « Il est urgent de saisir les opportunités que nous sommes en train de manquer. L’aéroport sera, de ce fait, engagé sur un développement durable », a-t-elle argué.  

Transition énergétique

L’AMM a demandé au gouvernement de les accompagner sur un programme de transition énergétique. La neutralité carbone est, selon Shirin Gunny un enjeu national. De ce fait, elle est d’avis que l’expertise du financement de même que l’assistance technique doivent pouvoir être accessibles. « Il faut surtout que l’accompagnement soit inclusif. Pour l’heure, les programmes proposés ne sont pas accessibles aux petites entreprises », soutient-elle.

 

  • defimoteur

     

 

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