Alors que la COVID-19 frappe notre pays, la question de sécurité alimentaire refait surface. L’après COVID-19 sera une période de reconstruction.
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Déjà, les petits planteurs affirment qu’ils prennent un mauvais départ. A cause du confinement, les champs sont négligés.
Il faudra pourtant augmenter la production locale pour faire face à une crise alimentaire qui se dessine.
Comme l’a souligné le ministre de l’Agro-industrie le 15 avril dernier lors du point de communication de la National Communication Comittee, « il faut retourner à la terre ». D’ailleurs, le gouvernement travail sur un plan pour encourager les gens à retourner à la terre.
Or, Maurice est, déjà, à la traine, selon le consultant en environnement, Sunil Dowarkasing : en 2018, la superficie sous culture est passée de 7780 hectares à 7646 hectares et la production de produits agro-alimentaires de 113 957 tonnes en 2014 à 96 847 en 2018.
Le Food and Agricultural Research and Extension Institute (FAREI) met en place des mesures comme encourager les 12000 petits planteurs à diversifier leurs productions et augmenter le tonnage de leurs produits.
D’ailleurs, les particuliers seront encouragés à planter dans leurs cours et à cultiver des aliments tels que le manioc, la patate douce, le fruit à pin, entre autres.
Le but c’est d’être autosuffisant au niveau individuel en plantant des aliments facile à cultiver.
Selon le directeur du FAREI, le Dr Ganeshan Seelavarn, il faudra modifier nos habitudes alimentaires et réduire notre dépendance sur les importations
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