
Une femme de 32 ans affirme avoir été violée dans une villa à Belle-Mare par un homme qu’elle connaît. Menacée après les faits, elle a d’abord gardé le silence avant de porter plainte. La police est à la recherche du suspect.
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Dans une déposition à la police, une femme de 32 ans a rapporté un viol dont elle aurait été victime dans une villa à Belle-Mare. Elle a relaté que, le lundi 24 mars, après avoir terminé son travail, elle se trouvait aux abords d’un supermarché à Flacq lorsqu’une camionnette s’est arrêtée à sa hauteur. À bord se trouvait un homme qu’elle avait rencontré l’année précédente. Il lui aurait proposé de la raccompagner à son domicile. Elle dit avoir accepté sa proposition et est montée dans le véhicule.
Cependant, au lieu de la ramener chez elle, l’homme aurait mis le cap sur Belle-Mare. Face à ce changement d’itinéraire, la jeune femme aurait demandé des explications. « Mo ena pou pass pran mo linz apre mo al kit twa kot twa », aurait rétorqué le conducteur, expliquant que ses vêtements se trouvaient dans une villa.
Une fois sur les lieux, il lui aurait demandé de l’accompagner à l’intérieur et elle l’a suivi. Après avoir pris les clés avec une réceptionniste, ils se sont ensuite rendus dans une chambre. « Kouma nou’nn rant dan lasam-la, li’nn met lakle. Li’nn tir so linz pou li al begne », a-t-elle déclaré. À sa sortie de la douche, l’homme se serait approché d’elle. « Je lui ai dit que je devais rentrer chez moi. Il n’a rien voulu entendre et m’a dit de me dévêtir. Quand j’ai refusé, il m’a poussée sur le lit », a-t-elle soutenu dans sa déposition.
La plaignante affirme avoir été immobilisée avant d’être victime d’une agression sexuelle. Par la suite, l’homme l’aurait ramenée à son domicile. Toutefois, avant de la laisser partir, il lui aurait demandé de n’en parler à personne et encore moins de se rendre à la police. « Li dir li pou fer plant ladrog kot mwa ek ki li seropozitif », a-t-elle confié.
La trentenaire s’est d’abord murée dans le silence, craignant pour sa sécurité. Cependant, par peur du Sida, elle s’est rendue à l’hôpital de Flacq pour un test de dépistage le 26 mars dernier. Ce n’est que quatre jours plus tard qu’elle s’est finalement décidée à porter plainte auprès de la police.
La jeune femme a remis aux policiers les vêtements qu’elle portait le jour de l’agression et a également souhaité subir un examen médical. Les autorités sont actuellement à la recherche du suspect.

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