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Affaire Vanessa Lagesse : le summing-up du juge Aujayeb

Le juge Luchmyparsad Aujayeb.

Le jeudi 27 juin 2024, le procès aux Assises de Bernard Maigrot, accusé de « manslaughter », a pris fin après un mois. Un jury de six hommes et trois femmes siégeait dans ce procès où l’homme d’affaires plaidait non coupable.Vers

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13 h 37, le juge Luchmyparsad Aujayeb a exposé un résumé détaillé pendant 1 h 45. Il a clarifié les rôles distincts du juge et des jurés, soulignant que ces derniers ont la responsabilité exclusive de déterminer les faits et d’évaluer les preuves présentées. Le juge a analysé en profondeur les circonstances entourant le décès de la styliste.

Le juge Aujayeb a insisté sur le fait que les membres du jury ont observé le comportement des témoins et écouté leurs dépositions. Il a souligné que le verdict ne devrait en aucun cas reposer sur des spéculations. Pour lui, il est primordial que les jurés parviennent à une conclusion fondée exclusivement sur les preuves présentées. Le juge a pris soin d’expliquer la distinction entre les preuves directes et les preuves circonstancielles. Il a également mis en garde contre l’influence des émotions, invitant les jurés à décider de manière objective et impartiale.

« Être assis sur le banc des accusés ne signifie pas automatiquement être coupable », a déclaré le juge. Selon lui, il revient exclusivement à l’accusation de prouver la culpabilité de Bernard Maigrot. 

Le juge Luchmyparsad Aujayeb a souligné que Bernard Maigrot avait choisi de garder le silence, ce qui est son droit absolu. Il a affirmé que l’homme d’affaires n’a pas l’obligation de prouver ou de réfuter quoi que ce soit, car il n’est pas tenu de témoigner. Selon le juge, garder le silence est le droit constitutionnel de Bernard Maigrot.

Le juge Aujayeb a précisé que la poursuite doit démontrer trois éléments essentiels pour prouver l’accusation de meurtre : l’acte d’infliger des blessures, que ces blessures ont conduit à la mort de la victime et l’intention de tuer.

Il est revenu sur le témoignage du Dr Satish Boolell, ancien chef du département médico-légal, ainsi que sur les preuves scientifiques présentées. Selon le juge, le témoignage du Professeur Christian Doutremepuich et ses conclusions ne sont pas contestés. Il a souligné l’importance pour les jurés d’évaluer la crédibilité du Professeur Doutremepuich concernant la méthode de lavage et également de prendre en considération les témoignages des experts de la défense, en l’occurrence le Dr Susan Pope et le Professeur Christophe Champod.

Le juge Luchmyparsad Aujayeb a affirmé que c’est à la poursuite de réfuter l’alibi de Bernard Maigrot. Il a souligné qu’il n’existe aucune preuve directe contre l’homme d’affaires, notant que la poursuite s’était basée sur des preuves scientifiques. En parallèle, le juge a mentionné que la défense avait plaidé l’absence de mobile pour le crime.

 

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