Lors du 89e anniversaire du Parti travailliste (PTr), célébré dimanche, Navin Ramgoolam a réaffirmé la pérennité du parti. Lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes au Square Guy Rozemont, à Port-Louis, il a réagi aux spéculations sur la fin du parti, déclarant que celui-ci reste vivant, prêt à jouer un rôle clé dans le futur politique de Maurice.
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«Ena ti krwar pou fini parti travailliste. Zordi get kisann la ki vivan e li pou res vivan mem li. » C’est avec cette déclaration que Navin Ramgoolam a marqué la célébration du 89e anniversaire du Parti travailliste (PTr), le dimanche 23 février 2025, lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes au Square Guy Rozemont, à Port-Louis. Entouré des membres de son parti, il a ainsi réaffirmé la pérennité du PTr, assurant que la relève est prête à perpétuer les idéaux qui l’ont toujours animé.
Selon le leader des rouges, la clé du succès repose sur le respect des principes fondateurs du PTr : « Il faut garder les mêmes valeurs et principes, sinon vous n’allez pas réussir. » Il s’est également exprimé sur les prochaines élections municipales, affichant sa confiance en une victoire car la population, selon lui, ne votera pas pour l’opposition. « Ce qu’on voit actuellement n’est que le sommet de l’iceberg », a-t-il ajouté pour expliquer la popularité de l’Alliance du Changement. »
Interrogé sur la philosophie du premier Budget que présentera l’Alliance du Changement, Navin Ramgoolam a affirmé que son gouvernement agira de manière responsable. Il a précisé que son équipe et lui ont hérité d’une « situation économique désastreuse » de l’administration précédente.
« Ena det partou. Kof ‘l’État’ vid », a-t-il déclaré. Il a souligné que l’économie du pays est sous surveillance par Moody’s et que son gouvernement adoptera une approche responsable, évitant les pratiques du Mouvement socialiste militant (MSM).
Évoquant la visite du Premier ministre indien, Narendra Modi, qui sera l’invité d’honneur des célébrations de l’Indépendance le 12 mars 2025, Navin Ramgoolam a souligné le caractère symbolique de cet événement pour Maurice. Il a cependant critiqué la gestion de la précédente visite de Narendra Modi par le MSM, accusant ce parti d’avoir empêché toute rencontre entre le dirigeant indien et lui-même, ainsi que sa visite au Samadhi de Sir Seewoosagur Ramgoolam.
Le Premier ministre est également revenu sur le soutien initial de Maurice au candidat kenyan à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Il a expliqué avoir tenté de joindre Anil Gayan pour lui annoncer le retrait de Maurice de la course, sans succès. Finalement, le gouvernement mauricien a soutenu le candidat malgache. Mais en raison du faible taux de voix récoltées par ce dernier et face à l’égalité des voix entre le Kenya et Djibouti, Maurice a alors décidé d’apporter son soutien au candidat djiboutien.
Enfin, Navin Ramgoolam a dénoncé la présence de ce qu’ils qualifient de « chatwa » et de « magouilleurs » dans les institutions. Il a souligné que l’opération « nettoyaz » se poursuivra pour assainir l’administration publique.
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