Depuis la création du Youth Employment Programme en 2013 jusqu’à août 2016, 22 744 jeunes, dont 9 871 hommes, s’y sont enregistrés. Parmi, 15 442 ont été placés dans des firmes privées. Ces chiffres excluent le millier de jeunes ayant été affectés dans la fonction publique et des organismes parapublics.
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Environ 350 jeunes sont placés chaque mois dans des entreprises, ce qui représente 4 500 jeunes par an. La grosse majorité, soit 80 %, a été recrutée dans le commerce, le secteur manufacturier et les Technologies de l’information et de la communication. Roland Dubois, Training Consultant au ministère du Travail, indique que les 20 % restants ont été placés dans des petits secteurs : agriculture, Arts and Entertainment et immobilier.
Le Youth Employment Programme (YEP) prend sous sa tutelle des jeunes de 16 à 30 ans, indépendamment de leurs qualifications. Durant leur stage d’un an au sein d’une entreprise, ils perçoivent une allocation mensuelle de Rs 4 000 s’ils ne sont pas détenteurs d’un diplôme et Rs 7 500 s’ils sont des degree holders.
Stage d’un an
Selon Roland Dubois, « tout employeur qui recrute dix stagiaires ou plus doit en embaucher 50 % après leur stage. Si après un an un jeune n’est pas recruté, il bénéficie d’un autre stage d’un an dans une autre entreprise ». Durant sa formation, le jeune doit travailler sous la supervision de quelqu’un et avec un plan de performance établi.
Quels sont les critères exigés ? Outre les qualifications académiques ou professionnelles, le consultant évoque une compétence de comportement, qui inclut une bonne maîtrise de la communication et une adaptation au travail d’équipe. « Ces trois facteurs sont requis sous le YEP », insiste-t-il.
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