« Il paraît que la séance de demain [séance parlementaire] se terminera tôt. Tout porte à croire que vers 17 heures demain, le Parlement fermera ses portes ». C’est ce qu’a déclaré le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, en conférence de presse à Port-Louis ce lundi 22 mars, après une rencontre entre le leader des mauves, Paul Bérenger et le député Nando Bodha. Une rencontre qui s’est tenue dans le sillage de la rentrée parlementaire de 2021, ce mardi 23 mars.
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Xavier-Luc Duval de préciser ceci : « Li pe paret demin possiblema enn seans one off ». Il prévient que l’opposition y « objectera » si tel est le cas.
Le leader de l’opposition affirme que l’hémicycle a déjà été aménagé pour la tenue des séances parlementaire en cette période de crise sanitaire et que nombreux parlementaires se sont déjà fait vacciner.
Selon Xavier-Luc Duval, la séance de demain sera rude car il y a beaucoup de questions qui restent sans réponses notamment en ce qui concerne le patient zéro et les vaccins contre la Covid-19.
« Nombreux pays ont précommandé leurs vaccins, pourquoi le gouvernement mauricien n’a-t-il pas fait de même ? », se demande Xavier-Luc Duval.
Le leader de l’opposition affirme que le gouvernement laisse un choix « méchant » à la population aujourd’hui, notamment : « soit recevoir une dose du vaccin Covaxin qui n’a pas encore été homologué par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soit risquer d’être affecté par la Covid-19 ».
En ce qui concerne le formulaire de consentement (« consent form ») pour la vaccination anti-Covid-19, Xavier-Luc Duval soutient que c’est une « honte pour Maneesh Gobin, en tant qu’Attorney General, d’induire la population en erreur alors qu’il y a une différence fondamentale » entre les différents « consert forms » qu’un patient doit signer à l’hôpital pour une admission, une transfusion sanguine et une opération et le « consert form » attaché à la vaccination.
De son côté, Paul Bérenger a commenté la Government notice 486, qui stipule que les parlementaires peuvent circuler du lundi 22 mars au 24 mars, en provision des séances parlementaires.
« Ce n’est pas possible de travailler dans des conditions pareilles », s’insurge le leader des mauves qui précise que « nou envisaz challenge la constitutionalité sa gouvernment notice la… »
Nando Bodha, affirme, lui, que la séance de demain est extrêmement importante car il y a beaucoup de questions qui sont sans réponses et qu’il faut un climat de « sérénité ».
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