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Vente de terrain à la MIC : Medine justifie la transaction à hauteur de Rs 875 millions 

Le terrain vendu à la Mauritius Investment Corporation.

Le groupe Medine donne sa version à la suite des accusations du ministre du Logement et des Terres, Shakeel Mohamed, concernant la vente d’un terrain à Roches-Brunes à la Mauritius Investment Corporation (MIC). Au Parlement la semaine dernière, le ministre avait dénoncé une transaction qu’il juge surévaluée et politiquement motivée, évoquant une intervention de l’ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy, pour bloquer un projet de morcellement à proximité de sa résidence.

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Le groupe Medine explique que le terrain en question faisait initialement partie d’un ensemble de parcelles proposées à la MIC en 2020-2021, dans le cadre de l’aide financière accordée aux entreprises à la suite de la crise sanitaire. « À cette période, Medine a proposé un package de terres à la MIC, incluant le terrain de Roches-Brunes », indique le groupe. Cependant, avant la finalisation de la transaction, un acheteur potentiel s’est manifesté pour acquérir ce terrain spécifique. « Medine a informé la MIC que ce lot serait retiré du package en raison de cet intérêt d’achat. La vente n’ayant finalement pas eu lieu, nous avons pris la décision de développer le terrain », précise la société. 

Des démarches ont alors été entreprises pour obtenir les autorisations requises, dont certaines ont été délivrées à la mi-2024. C’est à ce moment-là que la MIC a renouvelé son intérêt pour cette parcelle. « Conformément à nos procédures habituelles, le terrain a fait l’objet d’une nouvelle évaluation avant que la transaction ne soit finalisée devant un notaire », avance Medine.

Respect des procédures

Concernant le montant de Rs 875 millions évoqué par le ministre Mohamed, Medine rappelle que cette opération a été conclue « en toute transparence et dans le respect des lois en vigueur ». Le groupe se dit « confiant dans le bien-fondé de ses choix commerciaux et stratégiques ». 

Au Parlement la semaine dernière, Shakeel Mohamed a accusé Renganaden Padayachy d’avoir manœuvré pour empêcher la construction de logements sur une parcelle située face à sa propriété à Mount Pleasant, en modifiant discrètement la loi sur les morcellements via le Finance Bill de juillet 2024. Il estime que la MIC a payé un prix surévalué pour ce terrain estimé à Rs 600 millions en 2021 afin de préserver la vue de l’ancien ministre. Medine, de son côté, insiste sur le fait que la vente a été menée dans le respect des procédures habituelles du marché foncier.

 

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