Vaccination : nouvelle dose pour tous à partir d’octobre

D’ici octobre, l’administration d’une troisième dose de vaccin devrait démarrer. Le High Level Committee sur la Covid-19 a décidé que l’ensemble des vaccinés, que ce soit par Sinopharm, Covishield, Covaxin, Sputnik, AstraZeneca et Johnson & Johnson, devront recevoir un vaccin de rappel. Les premiers servis seront ceux qui avaient été vaccinés au tout début de la campagne.

À la lumière des dernières études parues dans les publications médicales et en prenant en compte ce qui se passe dans d’autres pays, la décision a été prise par le High Level Committee sur la Covid-19 de procéder à l’injection d’une nouvelle dose pour tous ceux qui se sont fait vacciner jusqu’ici.
Ceux qui ont été inoculés ou qui le seront par le vaccin Janssen de Johnson & Johnson, qui ne nécessitait qu’une seule dose, devront passer par l’injection d’une seconde dose. Ceux qui ont reçu deux doses de Sinopharm, de Covishield, de Covaxin, de Sputnik et d’AstraZeneca devront, eux, recevoir une troisième dose. À samedi matin, 840 381 personnes avaient reçu une première dose de vaccin et 780 177, une seconde dose.

« La troisième dose est impérative. Il ne s’agit pas uniquement d’une troisième dose pour ceux qui se sont fait vacciner par Sinopharm, mais pour l’ensemble des vaccinés. Pour une meilleure efficacité et une meilleure protection, il faut faire une nouvelle dose », explique la Dr Catherine Gaud, Senior Advisor au ministère de la Santé.

Le comité vaccinal travaille sur la mise en application de cette décision, car il a été constaté que l’efficacité des vaccins diminue avec le temps et cela rend les personnes pleinement vaccinées à nouveau plus vulnérables face au coronavirus. Une campagne de rappel de la vaccination devrait démarrer dans les semaines à venir.

Le cas d’Israël inquiète

Maurice suit l’exemple de plusieurs pays, dont la France, qui a déjà entamé sa campagne de rappel de la vaccination. Le 24 août dernier, la Haute autorité de Santé française s’est déclarée favorable à une troisième dose de vaccin contre la Covid-19 pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que pour les personnes présentant des comorbidités. En France toujours, la dose de rappel doit être administrée après un délai de six mois après la seconde dose. Pour ce qui est du vaccin de Johnson & Johnson, la seconde dose est recommandée quatre semaines après la première injection.

Au niveau du High Level Committee, l’on affirme qu’Israël, qui a été le premier pays à vacciner massivement sa population, a vu le nombre de cas positifs et de décès de la Covid-19 exploser à la fin du mois de juin. Ceci était dû au variant Delta, mais aussi en raison d’une baisse de l’efficacité des vaccins dans l’organisme de ceux qui s’étaient fait vacciner au début de la campagne de vaccination.

Le gouvernement israélien a donc pris la décision de se lancer dans une campagne de rappel dès le mois de juillet, ciblant, dans un premier temps, les 60 ans et plus et les immunodéprimés. Le rappel y est aujourd’hui ouvert aux plus de 30 ans depuis la mi-août.

D’après les données de l’organisme d’assurance maladie israélien Maccabi, rendues publiques le 18 août dernier, la troisième dose serait efficace à 86 %.

Les États-Unis et l’Allemagne sont parmi les pays qui ont également pris position en faveur de l’injection d’une nouvelle dose de vaccin contre la maladie pour les personnes qui sont déjà pleinement vaccinées.