Christian Dhooki, un Mauricien de 47 ans, a été assassiné dans l’enceinte de l’hôtel de Ville de Brest, en France, le vendredi 9 juin. Une place réputée pour être un lieu de trafics en tous genres. Son ex-compagne, Daniella, estime que ce meurtre était prémédité.
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«Je connaissais Christian de longue date », raconte Daniella, 35 ans. Christian et elle habitaient Pailles, avant que celui-ci n’aille s’installer en France. Il revenait régulièrement à Maurice. En 2006, il a divorcé de sa femme, avec qui il avait une fille.
« Durant sa séparation, nous avons repris contact et nos relations se sont renforcées. Nous avons décidé de nous mettre ensemble. Nous avons eu une fille, aujourd’hui âgée de 10 ans. Christian avait gardé contact avec sa fille aînée en France. Nous avons vécu ensemble durant trois ans. à Maurice, Christian travaillait pour la compagnie Cernol. Puis, nous nous sommes séparés et Christian a décidé de rentrer en France auprès de sa fille. »
Malgré cette séparation, ils ont conservé des relations cordiales. Christian prenait régulièrement des nouvelles de leur fille. « Il l’appelait chaque semaine. C’était un père très attentionné. Il avait promis à notre fille qu’il serait présent à Maurice en septembre prochain. Il voulait assister à sa confirmation », ajoute Daniella.
« J’ai été choquée en apprenant sa mort. Ma fille pleure son papa. Elle n’a que dix ans et son seul souhait serait de le voir une dernière fois », pleure Daniella.
Le corps de Christian sera rapatrié à Maurice dans les prochains jours pour être enterré auprès de ses proches.
Selon le rapport des autorités françaises, le corps de Christian Dhooki a été découvert tôt le vendredi 9 juin, près de l’Hôtel de Ville de Brest. Il est décédé après avoir subi de violents coups à la tête, ce qui a provoqué une hémorragie cérébrale. Le haut du corps porte aussi des traces de brûlures. La victime était connue des services de police. La police judiciaire française a arrêté un premier suspect, un Brestois de 37 ans. L’enquête se poursuit.
Selon Daniella, Christian lui aurait confié que sa fille avait souvent des conflits avec son copain. Ce qui amenait souvent le père à s’interposer dans leurs querelles. « Mo sir li finn perdi lavi akoz li ti pe rod protez so tifi. J’espère que ses assassins pourriront en prison, car il s’agit d’un meurtre avec préméditation », estime Daniella.
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