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Transport en commun : sanctions contre une vingtaine d’opérateurs 

Des sanctions financières tomberont si la situation dans le secteur du transport en commun ne s’améliore pas.

En opération depuis août 2022, le comité disciplinaire de la National Land Transport Authority a fort à faire avec les opérateurs du secteur du transport en commun. Si aucune amélioration n’est constatée dans le comportement de ceux qui enfreignent le règlement, des sanctions plus sévères ne sont pas à écarter à l’avenir.  

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Des permis suspendus et des « severe warnings » servis. Il s’agit là des sanctions que le comité disciplinaire de la National Land Transport Authority, institué en août 2022 sous la présidence de l’avoué Nutanesh Ramasawmy, a infligées à une vingtaine d’opérateurs du secteur du transport en commun. Selon une source proche du dossier au ministère du Transport, le comité a pris cette décision à la suite de plaintes déposées par des membres du public. Parmi ceux sanctionnés : des chauffeurs de taxi et des opérateurs d’autobus. « La plupart concernent des opérateurs d’autobus individuels. Plusieurs d’entre eux ont été sanctionnés pour avoir refusé de laisser entrer des personnes âgées alors que ces dernières attendaient à des arrêts d’autobus. Dans d’autres cas, il y a eu mauvais comportement de la part de receveurs ou de chauffeurs d’autobus envers des passagers », souligne-t-on. Cette même source dit également avoir noté avec inquiétude que bon nombre d’opérateurs d’autobus ne respectent pas le calendrier de travail établi par la NLTA. « Le refus de le respecter est très perturbant pour les passagers. Cela a bien évidemment des répercussions sur la vie de tout un chacun », avance cette source au ministère du Transport qui fait ressortir que les sanctions peuvent s’appliquer au chauffeur, au receveur d’autobus mais également au propriétaire du transport. 

Un proche collaborateur d’Alan Ganoo, le ministre concerné, avance, quant à lui, que si le comité disciplinaire s’est jusqu’ici contenté de suspendre des licences et d’infliger des avertissements sévères, la possibilité d’imposer des pénalités financières n’est pas à écarter. « Ce comité opérait jusqu’ici d’une façon plus ou moins souple car il s’agit d’une nouvelle instance. Mais dès qu’il aura trouvé ses repères et si on n’observe aucune amélioration dans le comportement des opérateurs, des sanctions financières tomberont », assure-t-on. La révocation définitive de la licence pourrait également être envisagée. « Les opérateurs du secteur du transport en commun ne doivent pas prendre à la légère les sanctions prises. En cas de récidive, les sanctions seront plus sévères. La menace d’une révocation définitive de la licence est bel et bien réelle », prévient une source de la NLTA.

Un centre d’appels apportera son soutien à la NLTA 

D’ici une semaine, la NLTA sera soutenue par les services d’un centre d’appels. « Cela permettra au public de faire part de ses griefs. De plus, il pourra, à travers ce service, obtenir certaines informations plus précises, alors que dans le passé, il fallait souvent faire le déplacement pour obtenir une simple information », affirme une source au ministère du Transport.

  • LDMG

 

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