Bhimlall Ramloll a perdu l’appel interjeté contre sa peine de six mois de prison. Le vendredi 14 juillet, la Cour suprême a maintenu le verdict et la sentence prononcés par la cour intermédiaire. Bhimlall Ramloll avait été reconnue coupable de trafic d’influence le 30 juillet 2014.
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L’ex-conseillère de la ville de Quatre-Bornes avait réceptionné la somme de Rs 259 500 de Viraj Poorun et de Mohamed Izaac Domah. Elle leur avait promis de remettre l’argent à des inspecteurs de la mairie de Quatre-Bornes dans le but de faciliter l’octroi d’étals à des colporteurs.
Mais Bhimlall Ramloll avait été arrêtée sur la plage de Flic-en-Flac le 24 octobre 2007. La somme de Rs 259 500 a été découverte dans son sac après une fouille. Viraj Poorun, qui était en compagnie de Bhimlall Ramloll, avait expliqué aux policiers ce jour-là que ce montant représentait des commissions provenant de personnes désireuses d’obtenir des étals au marché de Quatre-Bornes.
L’ancienne conseillère municipale avait soulevé 19 points en appel. Elle avait notamment indiqué que, selon la nature des preuves versées au dossier à charge, elle aurait dû être poursuivie sous une accusation d’escroquerie. De plus, Bhimlall Ramloll avait soutenu que la cour intermédiaire avait eu tort de se fier à la version du témoin Viraj Poorun.
La Cour suprême a rejeté les arguments avancés par Bhimlall Ramloll. Cette instance a précisé que la Prevention of Corruption Act criminalise tous les types de corruption et que c’est à la poursuite de décider du chef d’accusation dont fera l’objet le prévenu.
En attendant, Bhimlall Ramloll devra se présenter en cour intermédiaire le lundi 17 juillet pour faire face à des accusations de blanchiment et d’escroquerie dans l’affaire Sunkai. Elle est soupçonnée d’avoir détourné des centaines de millions de roupies. Elle avait plaidé non coupable.
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