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Sur Facebook et WhatsApp : une étudiante de 22 ans victime de «cyberchantage» sexuel

L’étudiante a échangé des images intimes avec des inconnus se faisant passer pour des femmes.

Une étudiante de 22 ans affirme avoir été victime d’un chantage sexuel après avoir échangé des photos et des vidéos intimes avec des inconnus se faisant passer pour des femmes sur Facebook et WhatsApp. Lorsqu’elle a voulu couper les ponts, les menaces ont commencé. Face à l’angoisse de voir son intimité exposée, elle a décidé de porter plainte. 

Une étudiante de 22 ans a porté plainte contre deux individus qui l’auraient piégée en ligne avant de la faire chanter avec des images compromettantes. Anna (prénom d’emprunt), habitante de l’Est du pays, affirme avoir été victime d’un stratagème sur Facebook et WhatsApp, où elle a été incitée à envoyer des photos intimes et à s’exhiber en vidéo. Lorsqu’elle a voulu mettre fin aux échanges, ses interlocuteurs l’auraient menacée de diffuser ces contenus sur les réseaux sociaux.

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Dans sa plainte déposée le mardi 28 janvier 2025, la jeune femme affirme qu’elle a d’abord fait la connaissance d’une certaine « Ashwini » sur une page Facebook dédiée aux donations. Confiante, elle a donné son numéro WhatsApp à cette personne avant d’échanger des messages avec elle, pensant alors avoir affaire à une autre femme. 

Convaincue au départ de l’authenticité de cette relation, elle lui avait envoyé des photos intimes. Elle avait aussi participé à des appels vidéo. Mais le mercredi 18 décembre 2024, après plusieurs conversations sur WhatsApp, Anna a découvert qu’Ashwini était en réalité un homme. 

Quelque temps après, toujours en décembre 2024, Anna s’est liée d’amitié avec une autre femme, une dénommée « Zaima ». Elle a également fait des appels vidéo WhatsApp explicites avec cette dernière en s’affichant dénudée durant ces conversations.

Une fois encore, elle a réalisé trop tard qu’elle interagissait en réalité avec un homme caché derrière un faux profil. Lors d’un appel vidéo avec Zaima, Anna raconte qu’elle a vu exhiber un sexe masculin. « Kan linn fer video call, garson la finn montre so sex », indique-t-elle dans sa plainte.

Elle dit s’être laissé emporter et avoir également envoyé des photos osées d’elle via WhatsApp. Ces échanges ont duré jusqu’à janvier 2025.

Au début de cette semaine, Anna a décidé d’arrêter ces échanges. Les choses ont alors pris une tournure inquiétante. Anna a systématiquement rejeté les appels qu’elle recevait. Elle a ensuite reçu des menaces explicites. Le chantage a démarré. 

« Si to pa fer ‘video call’ ar mwa, mo fann to bann foto lor Facebook », aurait écrit l’un des maîtres-chanteurs. Dans son récit à la police, Anna explique que la personne se faisant passer pour la dénommée Ashwini lui a envoyé un message. « Linn dir mwa si mo koopere, li ousi li pou kooper avek mwa », raconte-t-elle dans sa déposition. 

Enquête pour cybercriminalité 

Paniquée et désemparée, la jeune femme a refusé de céder au chantage. Elle s’est rendue au poste de police pour dénoncer ces agissements. La plainte a été enregistrée et l’enquête confiée à la Cybercrime Unit. L’IT Unit de la police examinera le téléphone de la jeune femme pour identifier et retrouver les maîtres-chanteurs. 

Selon les premiers éléments, ces individus pourraient être impliqués dans un réseau ciblant des jeunes femmes sur les réseaux sociaux à des fins de chantage sexuel. L’affaire est suivie de près par les autorités, qui rappellent l’importance de la vigilance en ligne et encouragent les victimes de cyberchantage à dénoncer ces actes sans tarder. 
 

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