La comédie musicale Sister Act, revisitée à la sauce mauricienne et attendue à partir du 31 octobre au Caudan Arts Centre, a déjà conquis le public avant même sa première. Présenté par Gérard Sullivan et le Théâtre du Kaléidoscope, le spectacle promet un savoureux mélange d’humour, d’énergie et de grand show musical.
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Après le succès de la comédie musicale revisitée à la mauricienne en 2016, une cinquantaine d’artistes – chanteurs, musiciens et danseurs – replongent le public dans un univers rythmique empreint de détente et de bonne humeur. Une nouvelle aventure qui a su séduire une fois de plus le public mauricien.
« Au départ, nous avions prévu six représentations, avec une supplémentaire en réserve au cas où la demande serait forte. Lorsque les six séances ont été sold out, nous avons ajouté une septième, qui s’est remplie en 48 heures, puis une huitième, partie en seulement 24 heures. Cela a été une très belle surprise ! Malheureusement, cette année, nous ne pouvons pas en ajouter d’autres ; ce sera pour l’année prochaine », confie Adeline Forget, qui codirige le spectacle aux côtés de Gérard Sullivan.
Selon Adeline Forget, l’engouement s’explique par le succès retentissant de la première adaptation mauricienne, présentée en 2016, ainsi que par la popularité de « Sister Act » dans sa version originale. Mais il y a aussi une raison culturelle : les Mauriciens apprécient particulièrement les comédies musicales.
« Le public mauricien aime les comédies musicales. C’est un divertissement complet, où l’on retrouve le chant, la danse et la comédie. Ainsi, chacun peut s’y retrouver », explique Adeline Forget.
Rebondissements et fous rires
Le scénario, à la fois plein de rebondissements et de fous rires, raconte comment la vie paisible d’un couvent est bouleversée par l’arrivée de Doloris Van Cartier, une chanteuse haute en couleur qui se cache d’un gang mafieux. Très vite, sa joie de vivre et son tempérament explosif gagnent les sœurs, au grand désarroi de la Mère supérieure. Mais, tout finit dans l’entrain et la bonne humeur contagieuse de Doloris.
« Sister Act en version mauricienne reprend le même scénario que le film, mais toutes les chansons ont été spécialement adaptées pour la pièce en version locale. C’est un très beau spectacle auquel les spectateurs sont conviés », souligne Adeline Forget.
Le spectacle mêle créole et français, avec des refrains en anglais et des couplets en créole. Sur scène, le chœur des religieuses – composé d’artistes confirmées et de nouvelles voix – accompagne Lydia None, humoriste, chanteuse et comédienne locale, qui mène le bal.
Cette production 2025 s’appuie sur les techniques les plus modernes de mise en scène, de design et d’effets scénographiques. Chant, danse, comédie, situations décalées et rires sont au programme pour offrir un divertissement complet.
On retrouve dans les autres rôles principaux Kiki Samudio, Sonia Maissin, Diane Hardy, Camille Rambert, Abel Moosladoo, Arnaud Allijean, Gregory Thiboudois (D-Jok), Jerôme Rochecouste, Masson Tosse et Noah Lagesse, entourés d’une troupe.
La direction scénique est signée Gérard Sullivan et Ashish Beesoondial. La direction vocale, Diane Hardy, la direction musicale, Clifford et Gérald Grenade, la chorégraphie Kurty Geneviève et l’orchestre le groupe Witness.
Le Théâtre du Kaléidoscope poursuit sa lancée pour la promotion des talents locaux en consolidant les bases positives acquises via la production du concertspectacle «Les Misérables » en créole l’année dernière.
Le Théâtre du Kaléidoscope fonctionne dans le respect du cadre légal mauricien. Comme pour « Les Misérables » l’année dernière, des auditions ouvertes ont été organisées pour « Sister Act 2025 » via les réseaux sociaux. Cette démarche vise à offrir à chaque passionné de la scène l’opportunité de participer, tout en permettant de repérer de nouveaux talents et de leur donner la chance de développer leur potentiel aux côtés d’artistes confirmés.
« Dans la troupe, certains jeunes talents jouent pour la première fois aux côtés d’artistes plus expérimentés. Les mois de répétitions ont constitué une expérience enrichissante, autant sur le plan artistique qu’humain. Les participants ont pu explorer plusieurs disciplines : chant, danse et comédie. Nous avions adopté la même approche pour « Les Misérables » l’an dernier, et cette année, nous avons souhaité offrir cette opportunité à de nouveaux talents », explique Adeline Forget.
Membre fondateur du Théâtre du Kaléidoscope, Gérard Sullivan partage la vision actuelle de la compagnie vers une structure élaborée sur le long terme, et qui repose une double vision : la production artistique, (comédie musicale, théâtre et autres formes d’expression scéniques), la formation des individus ou des équipes, en utilisant les arts de la scène comme un puissant moteur humain.
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