Le no 3 du gouvernement affirme que depuis qu’il dirige le ministère des Terres et du Logement, aucune terre de l’État - ni pied-dans-l’eau, ni autre - n’a été attribuée à quiconque. Shakeel Mohamed s’est exprimé ce jeudi soir, à l’issue de la cérémonie des Mauritius Real Estate Awards 2025, tenue à l’hôtel InterContinental de Balaclava. Il a tenu à rappeler plusieurs réalités concernant la gestion foncière publique et le développement immobilier à Maurice.
Le ministre a évoqué les « dérives » du passé : certaines personnes auraient obtenu des terrains publics en raison de leur proximité avec l’ancien régime, alors qu’elles n’avaient même pas les moyens d’y investir. Beaucoup, selon lui, auraient ensuite sollicité des fonds du Mauritius Investment Corporation (MIC) pour la construction des hôtels qui n’ont jamais vu le jour, entraînant la disparition de fonds publics. D’autres auraient tenté de monnayer ces terrains, transformant un bien de l’État en opportunité privée, dit-il.
Shakeel Mohamed a également souligné que de nombreux investisseurs injectent leur capital dans le pays, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la croissance économique. Leur présence est essentielle, a-t-il insisté, car sans eux « nous serions confrontés à de sérieux problèmes ». Il a toutefois reconnu la difficulté pour certains Mauriciens d’accéder à la propriété, dans un marché où l’immobilier devient de plus en plus hors de portée.
Selon lui, le gouvernement adopte désormais une approche plus prudente afin de garantir un développement équilibré. « Notre intérêt, a-t-il déclaré, est de collaborer avec des promoteurs capables d’apporter une réelle valeur ajoutée à Maurice et de créer de la richesse pour les Mauriciennes et les Mauriciens. »
C’est dans cette optique, a-t-il conclu, qu’aucune terre de l’État n’a été attribuée depuis son entrée en fonction.
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