Les premières discussions sur le salaire minimal ont démarré. Beejaye Coomar Appanna, président du National Wage Consultative Council, se réjouit d’avoir rencontré les représentants des employés jeudi.
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Mais les syndicalistes se montrent plus prudents sur les retombées de ce tour de table.
Les premières prises de contact sont pratiquement bouclées pour le National Wage Consultative Council (NWCC) de Beejaye Coomar Appanna. Ce dernier a rencontré les membres du conseil représentant les employés le jeudi 2 février. Parmi : les syndicalistes Rashid Imrith, Reaz Chuttoo et Rama Valaydon. Le mercredi 8 février, ce sera au tour des représentants du patronat de rencontrer le président du NWCC. Pradeep Dursun et Raj Makoond ainsi que d’autres membres de Business Mauritius y seront présents.
Au préalable, Beejaye Coomar Appanna a rencontré plusieurs membres du conseil. Parmi figurent les représentants des consommateurs – Suttyhudeo Tengur et Jayen Chellum – les universitaires Linganaden Murday et Verena Thandrayen ainsi que d’autres officiels du gouvernement.
« Les rencontres se sont bien passées jusqu’à présent. Il s’agit avant tout de clarifier les choses sur la manière dont on procédera », a déclaré Beejaye Coomar Appanna. La première réunion du board du NWCC aura lieu à la mi-février. L’objectif du conseil est de recommander au ministère du Travail un salaire minimal national.
Pour Radhakrishna Sadien, président de la State Employees Federation, il faut donner au comité la chance de travailler. « L’octroi d’un salaire minimal permettra aux familles situées au plus bas de l’échelle de mener une vie décente », insiste-t-il. Durant la réunion, les participants ont discuté des Terms of Reference.
Pessimisme et craintes
Reeaz Chuttoo, secrétaire de la Confédération des travailleurs du secteur privé, estime qu’il faut établir un salaire minimal national et non divers salaires minimaux. Mais il se dit pessimiste quant à un salaire minimal, surtout après que le gouvernement a décidé que des amendements à apporter à l’Employment Relations Act et à l’Employment Rights Act seront discutés au sein d’un conseil composé d’une douzaine de ministres. « Je crains que les recommandations du NWCC ne subissent le même sort et qu’au final, ce soit le lobby du secteur privé qui l’emporte. »
La General Workers Federation était absente de la réunion. Elle conteste le fait que ce soit le ministre du Travail et non les travailleurs qui choisissent leurs représentants au sein de ce conseil.
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