Maurice vient de marquer un grand coup sur la scène internationale. L’île a été désignée pour accueillir en 2026 le Sommet U.S.-Africa Business, l’un des rendez-vous économiques les plus importants du continent. Organisé par le Corporate Council on Africa (CCA), cet événement réunira plus de 1 500 délégués de haut niveau, dont des présidents africains, des ministres, des responsables américains et des dirigeants d’entreprises influentes.
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Cette annonce fait suite à l’initiative du ministre de l’Industrie, des PME et des coopératives, Aadil Ameer Meea, qui avait plaidé pour l’organisation de l’édition 2026 à Maurice lors du précédent sommet tenu à Luanda, en Angola. Un pari réussi, qui positionne le pays comme un hub stratégique entre l’Afrique et les États-Unis. Pendant plusieurs jours, Maurice vibrera au rythme de conférences, d’ateliers et de rencontres bilatérales axés sur le commerce, l’investissement et les partenariats économiques. Les discussions porteront sur des domaines clés tels que l’énergie, les infrastructures, les nouvelles technologies, la finance, l’agriculture et la formation. Pour Maurice, il s’agit d’une vitrine exceptionnelle afin de mettre en avant ses atouts de plateforme internationale et d’attirer de nouveaux investisseurs.
Un coup d’accélérateur
En parallèle, le pays a obtenu un accès privilégié aux financements de l’African-Asian Rural Development Organisation (AARDO). L’annonce a été faite par le Premier ministre Navin Ramgoolam récemment, soulignant que des subventions pouvant atteindre 50 000 dollars par projet pilote seront désormais disponibles. Ces fonds visent à soutenir des initiatives innovantes dans des secteurs stratégiques tels que les technologies, les infrastructures rurales, les micro-entreprises et la formation professionnelle. Ce nouvel accord est le fruit des discussions du ministre Aadil Ameer Meea avec l’Assistant Secretary General de l’AARDO, Rami Mahmoud Abdel Halim Qtaishat, lors de sa récente mission en Inde.
Selon le ministère des PME, ces deux annonces confirment la place grandissante de Maurice comme passerelle entre l’Asie, l’Afrique et les États-Unis. « En attirant un sommet d’envergure mondiale tout en sécurisant des financements ciblés pour son développement local, l’île démontre qu’elle peut à la fois rayonner sur la scène internationale et répondre aux besoins de ses communautés rurales », affirme-t-on.
En 2026, Maurice sera sous les projecteurs du monde des affaires. Une opportunité unique pour renforcer son rôle de plateforme incontournable du commerce mondial.
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