Rose-Hill : les pistes cyclables en bonne voie

Le ministère du Transport va lancer un appel d’offres pour la construction d’un réseau de pistes cyclables dans la région de Rose-Hill. Ce projet vise à améliorer la sécurité des utilisateurs de deux-roues tout en réduisant la congestion routière.

Le projet de pistes cyclables à Rose-Hill, qui a été longuement étudié, est enfin sur la ligne de départ. Les cyclistes étant particulièrement vulnérables sur les routes, des couloirs de circulation dédiés sont vus comme la meilleure solution pour garantir leur sécurité. Les pistes cyclables représentent également un moyen pour décongestionner le trafic routier. L’idée est donc aussi de réduire l’utilisation des voitures en ville, indique-t-on au ministère du Transport, qui s’apprête à lancer un appel d’offres pour la réalisation de ce projet.

Les travaux consisteront en la construction d’un réseau cyclable de Camp-Levieux à Rose-Hill et de la rue Vandermeersch à Beau-Bassin en passant par la région de Balfour. Cela comprend les travaux de génie civil tels que le bétonnage, l’asphaltage, la pose de bordures, le marquage des routes et la signalisation routière.

Les soumissionnaires de l’appel d’offres doivent démontrer qu’ils ont une expérience significative dans ce domaine. « Celui qui fera le projet devra avoir entrepris au moins deux contrats au cours des cinq dernières années, chacun d’une valeur d’au moins Rs 25 millions, qui ont été achevés avec succès et de manière substantielle et qui sont similaires aux travaux proposés. La similarité sera basée sur la complexité, les méthodes, les technologies et d’autres caractéristiques », explique un cadre du ministère.  

L’entreprise sélectionnée, poursuit notre source, devra maintenir le trafic sur les routes existantes et prendre toutes les mesures nécessaires à la sécurité de la circulation, des piétons et des travailleurs. « Il devra fournir, ériger, faire fonctionner et entretenir des panneaux de signalisation temporaires ou permanents, des feux de balisage appropriés, des barricades et tout autre dispositif nécessaire pour assurer une circulation fluide.

Lorsque le chantier occupera une partie de la route, toute la largeur devra être rendue à la circulation pour la nuit. »

L’épaisseur minimale de la couche thermoplastique qui sera utilisée devra être de 15 mm. « Le matériel ne devra être appliqué que sur une surface propre et sèche. Il faudra laisser les nouvelles surfaces s’altérer et se compacter pendant au moins 72 heures avant d’appliquer le marquage. Les marquages thermoplastiques défectueux devront être enlevés si l’ingénieur l’exige (…) Le fournisseur devra aussi produire un certificat d’un laboratoire indépendant attestant que la peinture est conforme aux spécifications. »

Notre interlocuteur souligne que l’objectif de ces spécifications est de s’assurer que le marquage routier sera de bonne qualité et pourra résister au climat et aux conditions du trafic routier.