
Le Reform Party entre dans une nouvelle ère. Denys Lamy prend la relève de Géraldine Geoffroy à la présidence, dans un contexte de réorganisation interne et de regain d’intérêt militant.
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Le Reform Party entame une nouvelle phase de son histoire. Après plusieurs semaines de silence de la part de Géraldine Geoffroy, jusque-là présidente du mouvement, la direction du parti a officialisé un changement à sa tête. Désormais, c’est Denys Lamy qui en assure la présidence, dans un contexte de réorganisation interne et de forte demande d’adhésion, notamment de la part des jeunes.
Des bruits persistants avaient fini par soulever des questions : que se passe-t-il au sein du Reform Party ? L’absence prolongée de Géraldine Geoffroy, figure emblématique du mouvement, notamment durant les dernières législatives, avait alimenté rumeurs et spéculations. Certains parlaient d’un désaccord profond, d’autres évoquaient une mise à l’écart progressive. La réalité, selon les instances du parti, est tout autre.
« Il n’y a pas eu de rupture brutale. Géraldine a choisi de prendre du recul, principalement pour des raisons personnelles et professionnelles », confie une source proche de la direction du parti. Celle qui fut longtemps sur tous les fronts, tant médiatiques que politiques, n’était plus active sur le terrain depuis la fin de la dernière campagne électorale. Une situation qui, de l’avis de plusieurs membres de l’exécutif, n’était plus tenable sur le moyen terme.
C’est dans ce contexte qu’une série de concertations de haut niveau ont été menées au sein du parti. L’objectif : repenser la structure dirigeante pour mieux répondre aux attentes actuelles. Le 11 mai dernier, Denys Lamy, jusque-là discret mais actif dans les coulisses du mouvement, a officialisé son accession à la présidence à travers une publication sur Facebook. Un message sobre, sans polémique, qui marque une nouvelle étape dans l’organisation du Reform Party.
Joint par nos soins, Denys Lamy confirme que la décision de procéder à ce changement n’a pas été prise à la légère. « C’est toujours délicat de tourner une page, surtout lorsqu’il s’agit d’une personne aussi engagée que Géraldine. Mais il était nécessaire de relancer la dynamique interne, de répondre aux sollicitations croissantes et de maintenir la cohérence du mouvement », explique-t-il.
Le nouveau président se veut pragmatique. Il observe avec attention les réactions suscitées par les récentes élections municipales, marquées par l’absence remarquée de plusieurs partis traditionnels. « Beaucoup de gens sont désorientés. Nous recevons énormément de demandes d’information, de personnes qui souhaitent rejoindre le parti ou s’y investir », explique-t-il.
Pour autant, Denys Lamy reste mesuré. Il rappelle que l’adhésion massive n’est pas une fin en soi : « Ce n’est pas le nombre qui nous intéresse, mais la qualité de l’engagement. Nous avons besoin de bâtir une structure solide, région par région, avant d’envisager toute nouvelle étape électorale. »
Interrogé sur les priorités du Reform Party dans les mois à venir, Denys Lamy évoque la nécessité de maintenir une ligne claire : proximité, cohérence et écoute des citoyens. Il se refuse à commenter les stratégies des autres formations politiques, mais souligne que le parti compte bien se positionner comme une alternative crédible.
Quant à Géraldine Geoffroy, elle reste membre du parti, même si son rôle actif est désormais mis entre parenthèses. En attendant, le Reform Party tourne une page avec prudence, sans tension apparente. Une transition qui se veut maîtrisée, dans un paysage politique en mutation.

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