Le procès que Dev Hurnam intente au commissaire de police (CP) a été appelé, en Cour suprême, le mardi 10 octobre.
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Il réclame Rs 50 millions de dommages au chef de la police. Dev Hurnam, le plaignant, avance avoir été arbitrairement arrêté le 16 avril 2004 suivant les allégations de son ancien client Antoine Chetty sur un complot allégué pour sectionner le poignet de l’ancien chef juge Bernard Sik Yuen. Par la suite, il sera blanchi au terme d’un procès devant la cour intermédiaire.
À l’appel du procès au civil le 10 octobre 2017, le juge Benjamin Marie Joseph a rejeté une motion de Dev Hurnam. Celui-ci voulait amender sa plainte pour inclure les négociations qu’il dit avoir eues en 2015 avec l’ancien Attorney General Ravi Yerrigadoo, l’ancien ministre Roshi Bhadain et le secrétaire financier Dev Manraj.
« Proposition de Rs 10 m »
La plainte de Dev Hurnam a été déposée le 10 septembre 2004. Le procès a été pris sur le fond en octobre 2015. En marge des « négociations », Dev Hurnam allègue qu’il s’est vu proposer Rs 10 millions pour mettre fin au litige avec le CP. Il affirme qu’il n’a pas accepté l’offre et qu’il a suggéré un montant supérieur.
Dans sa décision, le juge Benjamin Marie Joseph avance que les amendements que souhaite apporter Dev Hurnam n’ont rien à voir avec le fond du litige. De plus, le juge estime qu’il n’a pas été établi que Ravi Yerrigadoo ou encore Roshi Bhadain avaient le mandat nécessaire de la part du CP pour entamer les négociations.
En tout état de cause, le juge avance que les négociations entre parties constituent un privilège accordé aux avocats sans que cela ne puisse porter préjudice à leur affaire. Le procès se poursuit ce mercredi 11 octobre. Dev Hurnam sera contre-interrogé par Me Sachin Boodhoo, Principal State Counsel au bureau de l’Attorney General.
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