La commission des libérations conditionnelles (Parole Board) doit prendre en considération, au cas par cas, la libération des détenus trop âgés pour rester en prison. C’est une des recommandations de la commission nationale des droits de l'homme (NHRC) dans son rapport annuel (2019) publié cette semaine.
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Les prisonniers doivent cependant satisfaire les conditions de l'article 51 de la Reform Institutions Act. Cet article précise notamment que « le ministre peut, sur recommandation de la commission des libertés conditionnelles, mettre en liberté conditionnelle un détenu condamné qui a purgé au moins la moitié de sa peine ou au moins 16 mois… ».
Cependant, la remise de peine et la libération conditionnelle ne s'appliquent pas à une personne qui a été condamnée pour une infraction tombant sous la Dangerous Drugs Act 1986 ou pour un délit sexuel sur un enfant ou une personne handicapée.
Le rapport de la NHRC explique que les délinquants qui purgent de longues peines ont souvent des problèmes de santé et meurent en prison. Ainsi, les médecins et infirmières travaillant en prison sont sous pression.
On indique ainsi que, compte tenu du nombre croissant de détenus âgés, une unité gériatrique (« Geriatric Ward ») a dû être ouverte à l’Eastern High Security Prison.
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