Les qualifications des quatre postulants au poste de Transport Planner à la National Transport Authority (NTA) suscitent de nouvelles polémiques.
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Des sources au sein de l’organisme remettent en question la validité des qualifications des postulants et de ceux qui ont été interviewés il y a deux semaines. Il s’agit de celle octroyée par le Chartered Institute of Logistics and Transport (CILT), qui n’existait pas avant 2001. Les adhérents de la filiale mauricienne de cet institut paient une redevance à CILT Mauritius, alors qu’ils détiennent des qualifications octroyées par CILT UK. D’aucuns affirment que cela invaliderait leurs qualifications.
Avant 2001, il y avait le Chartered Institute of Transport (CIT) et l’Institute of Logistics (IOL), qui ont fusionné pour devenir le CILT. Ceux qui possèdent un CIT sont automatiquement considérés comme détenteurs du CILT après 2001. Sauf que leur reconnaissance comme professionnels du secteur du transport dépend du paiement annuel dû au CILT pour figurer sur son registre officiel. Pour que le diplôme soit reconnu, il faut que le détenteur soit membre de cette institution. C’est de là que viendrait le problème.
Après 2001, une branche locale, CILT Mauritius, ouvre ses portes. Les Mauriciens détenteurs du CILT commencent à verser leurs cotisations à la branche locale plutôt qu’au quartier général britannique.« Ceux qui avaient un CIT ont été transférés vers le régime CILT, explique une source de la NTA. Mais cette qualification a été obtenue en Angleterre. S’ils paient désormais leurs cotisations à Maurice, leur qualification n’est plus valide. »
Notre source avance comme preuve une correspondance de Keith Newton, secrétaire général du CILT. On peut y lire les clarifications suivantes : « There is no direct membership relationship of CILT Mauritius with CILT UK. » Ce qui invaliderait les qualifications de tous les postulants aux exercices de promotion de la NTA, selon notre source.
Contacté par Le Défi Quotidien, le président de CILT Mauritius, Narad Dawoodarry, n’a pas souhaité faire de commentaires. Mais une autre source proche de l’institution affirme que tout est en ordre au niveau de la qualification de ses membres : « Quand la branche locale du CILT a été créée, on nous a délégué le pouvoir de collecter les cotisations. Nous reversons une partie de la somme à la maison mère. Quant aux anciens diplômés du CIT, le transfert vers le CILT se fait de manière automatique. S’ils paient leurs frais annuels, ils sont en règle. »
Un des candidats au poste de Transport Planner, joint par Le Défi Quotidien, tente de dissiper les doutes : « Ces arguments ne tiennent pas la route. Nous payons nos cotisations à Maurice qui reverse un per capita fee en Angleterre. Nous retenons notre statut de Chartered Member. Il n’y a aucun flou à ce sujet. »
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