De nombreux Mauriciens poussent un ouf de soulagement. Désormais, ils pourront intégrer davantage de légumes à leurs repas. Brèdes, carottes, choux ou encore pommes d’amour se vendent à 20 % moins chers. Mais, attention, si cette tendance va perdurer, la reprise des activités touristiques pourrait changer la donne. En attendant, les consommateurs rencontrés par Le Dimanche/L’Hebdo au marché de Curepipe sont ravis.
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Le samedi 17 juillet, à 10 h 30, au marché de Curepipe, les Mauriciens ayant bravé la pluie et le froid sont heureux de constater que le prix de certains légumes a connu une légère baisse.
À l’instar de Jean-François. La « tente bazar » de cet habitant de Curepipe est remplie. Cependant, il aurait voulu que cette baisse concerne davantage de légumes. « Personnellement, je suis particulièrement satisfait par rapport au prix de la pomme d’amour. Mais la situation est toujours difficile pour certains consommateurs », indique-t-il. Jacques, quant à lui, estime que cette tendance à la baisse allège le panier des consommateurs en cette période de crise. Mais il reste prudent : « Il faut en profiter, car je pense que cette baisse ne va pas durer. »
Pour sa part, Marie-Noëlle est satisfaite de ses achats. « J’accueille cette baisse favorablement, car il y a une différence notable. La semaine dernière, la calebasse coûtait environ Rs 60, et aujourd’hui son prix tourne entre Rs 30 et Rs 45. » En revanche, pour Kris, 35 ans, cette baisse de prix laisse à désirer. « J’achète des légumes à travers l’île et il n’y a pas de grand changement. Par contre, quel bonheur de voir que la pomme d’amour est enfin abordable. » Un avis que partage Ludovic. Mais il fait ressortir que les consommateurs sont obligés d’acheter des légumes, chers ou pas.
Pourquoi certains légumes restent-ils toujours hors de prix ?
Si la majorité des légumes accuse une baisse en moyenne de 20 %, d’autres sont encore onéreux, indique Jankee Dhanrani, maraîcher au marché de Curepipe. « Il s’agit surtout des légumes dont la production est moindre en hiver, comme les légumes filants. Le climat actuel ne favorise pas leur récolte. Idem pour les piments verts, les pâtissons et les aubergines (bringelles). De plus, les légumes abimés en février lors des grosses pluies n’ont pas été remplacés », explique-t-elle.
Pomme d’amour, la star des plats mauriciens en abondance
Bonne nouvelle pour les amateurs de chutney ou de rougaille. Le prix de la pomme d’amour chute de manière drastique. De Rs 60 à Rs 70 le demi-kilo, elle est actuellement commercialisée de Rs 25 à Rs 50. Pourquoi ? Nous avons posé la question à Kapil, maraîcher, qui nous a expliqué : « En période de sécheresse, la pomme d’amour se fait rare. De ce fait, le prix prend l’ascenseur. Mais en ce moment, on en trouve en abondance, d’où la baisse. »
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